Le Texas réfléchit en ce moment à un projet de loi visant à obliger les athlètes des écoles publiques à participer aux compétitions sportives selon le genre qui leur a été assigné à la naissance. Alors que le texte était en discussion à la Chambre des Représentants du Taxes, David Najjab, cadre chez Gearbox, est venu s’exprimer contre le projet de loi.
C’est en tant qu’entrepreneur texan que Najjab a pu prendre la parole. Il est ainsi venu défendre une position selon laquelle cette loi serait nuisible à l’économie texane.
« Je suis Texan. Je suis né ici. Je sais que c’est un endroit accueillant, amical. Je veux que nous insistions sur ça, et pas que nous fassions des lois dont on n’a pas besoin. », a-t-il déclaré devant la Chambre.
Selon lui, une telle loi compliquerait les choses pour Gearbox du point de vue du recrutement, mais aussi pour les entreprises du Texas en général. Le vote d’une loi discriminante rendrait, toujours d’après lui, le Texas moins attrayant, privant alors les entreprises locales des potentiels meilleurs profils.
« Notre société fait face à une concurrence mondiale. Nous vendons plus de jeux en Asie qu’aux États-Unis. Nous amenons beaucoup d’argent à cet État. Ne nous forcez pas à nous développer hors du Texas, ou hors du pays. »
Une menace à peine voilée de la part de Gearbox de quitter le territoire si cette loi était adoptée. Une décision néanmoins qui pourrait être contre-productive, car comme le relève Kotaku, qui se faisait le premier relais de cette info, si en plus de subir des lois discriminantes, les personnes transphobes voient les entreprises partir de là où elles vivent, cela leur compliquerait la vie du point de vue de l’emploi. Une forme de double peine, en somme.
Toutefois, on ne peut que se réjouir que l’industrie tente de peser par son influence pour essayer de construire une société plus juste ; d’autant que, puisqu’elle est devenue première industrie culturelle mondiale en termes de revenus, cette influence va aller grandissant. Il faut néanmoins que chacun sache rester à sa place, les studios de jeux vidéo, comme les écrivains ou les cinéastes, ayant leur contribution à apporter au débat, sans pour autant s’être vu confier les pouvoirs de faire la loi…
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