Kepler Interactive est né. L’association de plusieurs développeurs indépendants a accouché d’un nouvel éditeur dans le paysage vidéoludique. Soutenu par une levée de fonds de 120 millions de dollars, ce nouveau groupe représente environ 250 personnes réparties sur une dizaine de pays à travers le monde, dont la France. Ces différents studios devraient continuer de se concentrer « exclusivement sur des créations originales ».
Announcing Kepler Interactive, the first global game publisher co-owned and run by developers!
Our mission? Cultivate an environment where studios thrive and maintain creative independence, while combining resources and expertise for impact. https://t.co/T3zNCcGBRU pic.twitter.com/Ptib5yL5pQ
— Kepler Interactive (@Kepler_Interact) September 28, 2021
Même si leurs noms ne vous sont pas forcément familiers, ces studios ont livré ou travaillent actuellement sur des jeux qui ont su faire parler d’eux lors de leurs diverses présentations. Plusieurs titres sont d’ailleurs (très) attendus dans les prochains mois. Parmi eux, on retrouve :
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- A44, situé en Nouvelle-Zélande, déjà créateur de Ashen et travaillant sur un projet non dévoilé pour le moment,
- Alpha Channel, studio canadien ayant officié sur Tankhead,
- Awaceb, les Bordelais travaillant actuellement sur l’adorable Tchia,
- Ebb Software, de Serbie, en train de développer le glauque Scorn,
- Shape farm, ayant développé Vane depuis le Japon,
- Les Parisiens de Sloclap et leur très attendu bébé : Sifu,
- Timberline, studio américain aux commandes de The Red Lantern.
Kepler Interactive et ses sept studios fondateurs ont opté pour un modèle unique de fonctionnement, basé sur un échange de participation. En effet, chaque studio dépendant de cette nouvelle structure y sera également actionnaire, ce qui lui permettra d’avoir un véritable poids dans les décisions éditoriales qui seront prises. Pierre de Margerie, président de Sloclap, l’un des studios fondateurs de Kepler, nous explique :
« C’est un modèle qui va permettre d’éviter un problème assez récurrent, à savoir que, trois ou quatre ans après que les opérations se font, les fondateurs finissent par s’en aller. Cela nous sécurise par rapport à notre capacité de financement et nous donne une force de frappe en termes de publication, de capacité de négociation avec les plateformes, et de nouvelles expertises. »
À la tête de Kepler, le Français Alexis Garavaryan, qui a officié à des postes clés chez Tencent, Ubisoft ou Xbox, souhaite attirer d’autres partenaires et esquisse déjà l’avenir de l’éditeur en évoquant l’adaptation de certaines licences dans d’autres formats tels que les films ou les séries.
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