Test Yo-Kai Watch 3 – À la découverte des Y Files !

Yo-Kai Watch, une série qui avait créé beaucoup d’émulation lors de sa sortie en Europe, malgré un décalage flagrant entre les dates de sortie entre l’archipel et nous, continue son petit bonhomme de chemin sur notre continent avec la parution ce 7 décembre 2018 de Yo-Kai Watch 3.

Localisation du Yo-Kai Watch 3: Sukiyaki (version complémentaire des Sushi et Tempura, à l’instar des trios de versions proposés par la licence Pokémon) sorti le 16 décembre 2016 au Japon, Yo-Kai Watch 3 saura-t-il nous séduire dans cette édition « definitve » ?

Yo-Kai Watch 3 – Mulder et Scully peuvent laisser la nouvelle génération prendre la relève

Le dernier des Mericains

Notre histoire démarre dans une voiture, alors que deux agents en costumes noirs discutant de phénomènes étranges. Référence plus qu’évidente aux célèbres agents Scully et Mulder de X-Files, nos deux protagonistes sont sur la route d’un lieu où aurait été repérée une perturbation de niveau 5 (Level-5 en anglais, référence au studio derrière Yo-Kai Watch, les petits malins).

Nous retrouvons alors Nathan, dont les parents ont décidé de déménager aux États-Unis d’Amérique après que son père ait été muté. La petite équipe composée de notre héros et ses deux fidèles acolytes, Whisper et Jibanyan, se retrouve donc à des lieux de leur petite bourgade japonaise, sur le territoire des Yo-Kai Mericain !

D’ailleurs, à peine arrivé, Nathan constate rapidement que sa Yo-Kai Watch ne fonctionne pas dans sa nouvelle patrie d’accueil et découvre que Whisper a troqué son album de médailles contre un colis mystérieux. Une fois le colis arrivé, Nathan y trouve un nouveau modèle de Yo-Kai Watch, qui lui permettra de se lier d’amitié avec les Yo-Kai Mericains. Sa nouvelle aventure peut enfin commencer !

De l’autre côté de l’Océan Pacifique, nous retrouvons la jeune Ariane, qui est décidément une bien grande fan d’une série de dessins animés et dont une figurine collector sort le jour même. Ni une, ni deux, elle se précipite hors de chez elle et fonce vers la boutique censée détenir le précieux sésame. Malheureusement, l’échoppe s’est faite dévalisée avant même l’arrivée de notre pauvre Ariane.

Essayant de faire contre mauvaise fortune bon cœur, Ariane se laisse guider au travers des étales par une voix d’outre-tombe et arrive nez-à-nez avec une YoVNI-Kai Watch, montre énigmatique permettant, selon sa boîte, de rentrer en communication avec des extra-terrestres. Décidant de se consoler avec l’objet, notre héroïne ouvre le paquet et fait la rencontre d’Usapyon, un Yo-Kai passionné par l’espace. Le petit Yo-Kai demande alors à Ariane de l’aide pour retrouver la trace d’un scientifique pour qu’il puisse lui parler. Mais quel mystère se cache derrière Usapyon et son irruption dans la vie d’Ariane ?

Placement de médailles

L’une des grandes évolutions du système de combat de Yo-Kai Watch 3 se situe dans la possibilité de déplacer ses créatures sur une grille de 3×3 cases (l’écran tactile sera mis à contribution, puisque vous devrez faire glisser les médailles de vos Yo-Kai pour déterminer leur cheminement) et de créer ainsi des combinaisons de placement pour parer à certaines situations.

Par exemple, vous souhaitez en finir vite et bien avec un adversaire ? Pas de problème ! Placez vos Yo-Kai les uns à côté des autres, sur une même ligne, pour renforcer leur formation et les voir augmenter les dégâts qu’ils infligeront. À contrario, si vous avec besoin de protéger l’un de vos petits démons d’un adversaire un peu plus costaud que la moyenne, vous pourrez placer devant lui un autre Yo-Kai qui se chargera d’encaisser les dégâts à sa place, le laissant libre de donner le meilleur de lui-même sans se soucier de sa jauge de PV.

Outre les répartitions de dégâts, cela pourra aussi s’avérer utile pour esquiver certaines attaques adverses en déplaçant son ou ses Yo-Kai juste avant qu’elles ne s’abattent sur eux. Cependant, malgré les avantages procurés par un tel système, ne vous attendez pas à pouvoir en abuser comme bon vous semble, puisqu’une fois déplacés les petits monstres devront attendre quelques instants, matérialisés par le décompte d’un timer situé sur leur médaille.

Dessine-moi un Yo-Kai et World War Y

Petite nouveauté sympathique de cet épisode, la possibilité de créer et customiser entièrement son propre « Nyan ». Outre l’apparence physique que vous pourrez ajuster à votre convenance, il sera également possible de décider de la tribu de votre Yo-Kai, mais aussi de certaines de ses techniques de combat à l’aide d’entraîneurs. Ces derniers seront les différents Yo-Kai variantes de Jibanyan, qui pourront enseigner à votre création leurs techniques favorites pour que celui-ci puisse se montrer le plus utile possible lors de ses combats à vos côtés (attention cependant, une séance d’entraînement dure 3 heures en temps réel, donc la patience sera de mise).

Si l’élevage de chaton démoniaque ne vous sied guère, vous pourrez prendre part à des événements plus brutaux, avec la possibilité de prendre le contrôle de Nathan pour le mener au travers de la Zombie Night (merci monsieur Romero). Armé de son maillet prêté par la doctoresse Francesca Stein, il devra suivre les missions données par la scientifique, rappelant fortement notre dernier test de Yo-Kai Watch Blasters.

Fidélité d’adaptation, as usual

Comme avec le reste des productions signées Level-5, nous ne pourrons pas nous plaindre que les graphismes, les musiques, les cinématiques ou les répliques doublées dans notre langue (oui, oui, vous avez bien lu) puissent trahir l’esprit de la licence. Si vous aimez le dessin animé, vous serez forcément charmés par la qualité de production d’un jeu pareil sur Nintendo 3DS. Jeu à licence, ok, mais bien fichu, ça c’est clair.

Conclusion Yo-Kai Watch 3

Si vous aviez aimé le précédent épisode, alors il ne fait aucun doute que vous risquez d’apprécier Yo-Kai Watch 3. Gardant tous les aspects qui avaient déjà fait le charme de la série, Yo-Kai Watch 3 se paie le luxe d’ajouter toujours plus de contenu (la création de son propre Nyan est une très bonne idée pour que le joueur se sente impliqué dans le jeu).

Les fans du dessin animé, comme ceux du jeu vidéo, y retrouveront les personnages auxquels ils sont attachés dans une adaptation à la réalisation et au gamedesign de qualité, proposant pour la première fois deux pays différents (Japon et États-Unis d’Amérique) à explorer, mais aussi de suivre l’aventure du point de vue de deux héros.