Annoncé il y a maintenant deux ans, Sword of the Sea s’est offert une nouvelle apparition remarquée lors du State of Play d’hier soir, révélant enfin sa date de sortie : le 19 août 2025. Ce nouveau titre est développé par Giant Squid, le studio à l’origine d’Abzû et de The Pathless, fondé par d’anciens membres de thatgamecompany, les créateurs du légendaire Journey. Autant dire que les attentes sont à la hauteur de l’héritage.
Sword of the Sea promet une expérience d’exploration contemplative, mais portée cette fois par une mécanique de déplacement bien plus dynamique. Juché sur une épée-hoverboard (une hoversword ?), le joueur glisse à toute vitesse sur des vagues de sable en perpétuel mouvement. L’effet évoque une certaine scène de Journey, mêlée à la liberté acrobatique de The Pathless. Entre dunes ensoleillées, ruines silencieuses et fonds marins obscurs, le jeu semble se construire sur des contrastes, dans l’espoir de tirer le meilleur de chaque monde.
Mais derrière cette esthétique envoûtante se jouent aussi des enjeux importants. Après un Pathless bien accueilli mais resté relativement discret, le studio espère ici franchir un cap. Car malgré son talent évident, Giant Squid reste encore éclipsé par l’ombre de Journey.
Sur le papier, Sword of the Sea s’apparente à un véritable cadavre exquis vidéoludique, fusionnant avec finesse les plus belles réussites du studio. On y retrouve la fluidité des déplacements de The Pathless, la richesse visuelle et la beauté contemplative des paysages d’Abzû, ainsi qu’une capacité rare à façonner des mondes à la fois majestueux et empreints de mélancolie. Reste à savoir si ce mélange ne finira pas par laisser un arrière-goût amer.
Dans un calendrier 2025 encore en construction, le jeu pourrait bien s’imposer comme l’une des expériences marquantes de l’été. À l’image de Journey ou de Gris, Sword of the Sea semble vouloir toucher moins par la difficulté que par l’émotion, l’immersion et la beauté de ce qu’il a à raconter.
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