Publier un jeu sur Steam est difficile, nous l’avons déjà dit maintes fois, et vous pouvez aisément consulter nos nombreux articles à ce sujet. Lorsque l’on pense aux décisions qu’un développeur peut prendre durant le processus de création, on imagine facilement que des points clés comme l’équilibrage, le level design ou les 3C (Controller, Character, Camera) forment le gros du travail.
Et vous auriez raison si le monde n’était pas rempli d’idiotie, de propos ahurissants et d’individus qui ne se cachent plus lorsqu’il s’agit d’évoquer des idéologies théoriquement mal famées en ce bas monde. Puisqu’à tout cela s’ajoute la peur d’être simplement assailli pour votre idéologie inclusive.
La locomotive du racisme ?
On le sait tous, Steam exerce un monopole, un règne quasi sans partage sur tout ce qui s’approche du gaming PC. Quand Valve sort son Steam Deck, les développeurs se mettent soudain à travailler plus efficacement sur le support manette. Quand Valve décide que l’IA doit indiquer sa présence sur les jeux, tout le monde l’acclame et hurle sur Tim Sweeney pour sa position pro-IA.
Ce sont là de plutôt bonnes choses pour les joueurs en général, et nous sommes ravis de certaines prises de position de la firme sur le marché. Nous sommes d’ailleurs très heureux (selon le profil de joueur, évidemment) de voir que les Steam Machines pointent à nouveau le bout de leur nez, accompagnées d’une manette et d’un casque VR.
Malheureusement, on l’est beaucoup moins quand, de façon plus discrète, Valve décide de valider des idéologies racistes directement dans les évaluations d’un jeu.
« Valve a rejeté ma complainte, confirmant de fait que « Je n’aime pas les musulmans » est une raison valide pour laisser une évaluation négative. »
Comment lutter
Alors oui, nous avons peut-être affaire à un stagiaire qui clique un peu trop vite, ou à un dissident manifestement mal intentionné au sein de l’équipe de modération qui promeut le racisme comme de la liberté d’expression. Il n’empêche que le jeu en question, Little Rocket Lab, a perdu son label « Overwhelmingly Positive » sur le marché en ligne. Ce n’est là qu’un cas rapporté parmi, on n’en doute pas, quelques milliers répartis sur des centaines de jeux.
Le créateur du jeu en question a d’ailleurs rapporté un cas similaire chez Yes Your Grace, impliquant des critiques basées sur le DEI (Diversity, Equity and Inclusion). Mais comme dit plus haut, il y a peu de chance que ceci soit un cas isolé.
Mais alors, que peut-on y faire ? Facile :
- Il est déjà possible de signaler ce genre d’avis, en se basant sur l’honnêteté intellectuelle. Évidemment, il ne s’agit pas de signaler tous les avis négatifs de notre jeu préféré.
- Ensuite, on peut essayer de s’affranchir de Steam. C’est difficile, mais certaines options existent, comme GOG Galaxy, qui réunit l’intégralité de nos stores en ligne sur une seule plateforme. C’est un geste simple qui permet de ne plus se cantonner à un seul marché.
- Enfin, on peut se mettre à rédiger des avis en ligne sur les jeux auxquels on joue. Un avis positif est une alternative assez simple pour contrebalancer un avis négatif abusif.
En tout cas les solutions existent, et puisque Valve ne semble pas vouloir mettre en place une régulation, c’est au consommateur de s’y mettre…

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