En réponse aux attaques survenues à l’encontre de certains de ses employés, à l’instar de Sena Bryer (officiant notamment dans l’extension Dawntrail de Final Fantasy 14), Square Enix donne de la voix et entend prochainement resserrer la vis sur l’ensemble des problématiques liés au harcélement en ligne. Une volonté de punir qui prend aujourd’hui la forme de mesures dont l’efficacité et le but peuvent être sujet d’interrogations.
En substance, disons qu’il s’agira de réguler toute violence ou propos (telle la diffamation) qui auraient une incidence néfaste sur les acteurs de la chaîne de production, parmi lesquels se trouvent bien souvent en première ligne les doubleurs. L’exemple cité au début d’article ou encore le cas de Briana White (incarnation d’Aerith dans FF7 Remake) illustreront parfaitement ces dérives.
Finalement, Square Enix reste assez flou sur les motifs exacts qui l’ont incité à agir :
« De tels actes empêchent non seulement nos employés et nos partenaires de travailler en toute sécurité, mais ils perturbent également les autres clients […] Square Enix ne tolérera pas le harcèlement et prendra les mesures nécessaires. »
Toujours est-il que l’éditeur l’a affirmé : il ne restera pas les bras croisés et ira bel et bien en croisade contre le harcèlement, conformément aux articles récemment publiés. Et cela s’opérera sous diverses formes. Selon la gravité de l’écart observé, Square Enix se réserve la possibilité de bloquer le client/joueur à certains produits, services ou encore de le traduire en justice.
Quand on considère ces mesures, on ne peut qu’être satisfait. Les actes absurdes et vindicatifs d’un public en décalage avec la réalité doivent évidemment être pris en main, surtout quand l’on voit où certains sont prêts à plonger pour faire valoir leurs mécontentements. Et les menaces de mort reçues par Laura Bailey (Abby de The Last of US Part II) seront là pour l’illustrer. Cependant, bien que nécessaire, il est important de s’interroger quant à l’exécution même de cette politique.
C’est que sémantiquement parlant, on peut se demander ce qu’entend exactement Square Enix sur le terme “harcèlement”. Comme souligné plus haut, la société définit ce contre quoi elle veut sévir. Néanmoins, les points soulevés laissent possiblement libre cours à l’interprétation. Une interprétation dont l’éditeur japonais détient les clés. Et n’est-ce pas là un réel problème ? Le danger, dans tout cela, réside dans la place de l’arbitraire. Square Enix ne pourrait-il pas se servir de ses “règles” comme prétexte pour agir contre une critique ou un commentaire jugés « gênants » ?
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