La vie suit parfois des chemins étranges, vous ne trouvez pas ? C’est le cas pour nous, certes, mais cette bizarre chimère qu’est l’industrie du JV s’y plie aussi. Des doutes ? Regardez le chemin qu’a pris le marché ces dernières années : personne n’aurait parié sur la Chine. Personne (sauf les industriels) ne croyait au jeu mobile ou au démat’ et pourtant, par la force des choses, on a tous fini par prendre le pli au point d’avoir des abonnements. On est tellement tous dedans maintenant que les acteurs réticents de l’industrie ont eux aussi fini par s’engouffrer dans la brèche et que les sites d’actualités spécialisées suivent toutes les annonces majeures.
Des exemples de changements de politique et d’approches dans ce marché en constante évolution, il y en a des palettes, comme Nintendo qui repose aujourd’hui une partie de sa communication sur le jeu mobile ou même PlayStation qui, ayant perdu la « guerre des consoles portables » (RIP la belle Vita), retourne au front en passant par le mobile et en y portant une partie de son catalogue (et peut-être même des accessoires). Si Nintendo, PlayStation ou même Valve peuvent s’amuser à changer d’approche, pourquoi Razer (aussi lancé sur le marché mobile) n’en ferait pas autant ? C’est en tout cas ce que semble confirmer son Snapdragon G3x Gen 1.
Derrière ce nom « barbare » se cache en fait le dernier projet de Razer, une machine hybride capable de faire tourner avec la même architecture des jeux mobiles comme des jeux PC. Plus encore, grâce au cloud et aux divers abonnements proposés par les divers constructeurs, il serait même possible de faire tourner des jeux consoles (PlayStation serait même de la partie apparemment, par le PS Now, peut-être ?). Ah, et effectivement, si le nom Snapdragon vous semble familier, c’est aussi parce que c’est le nom d’une famille de processeurs développés par Qualcomm qu’on retrouve sur de nombreux mobiles, mais aussi parce que le fabricant participe aussi à la conception de cet appareil.
Alors, que doit-on attendre d’un point de vue performance pour cette machine réunissant pour la première fois (légalement) Microsoft Flight Simulator et Pokémon GO ? Très sincèrement, de belles choses, sur le papier. La bécane serait équipée d’un écran OLED de 6,65 pouces tactile (légèrement plus grand donc que celui de la Switch initiale), des boutons que l’on retrouve sur toutes les manettes aujourd’hui, du retour haptique, d’une webcam et de nombreux micros et haut-parleurs, mais surtout d’un GPU Qualcomm Adreno et un processeur 6 cœurs Snapdragon G3x (d’où le nom sans doute) permettant de délivrer de la 4K, une fois branchée à un écran externe.
Qu’en penser ? Votre avis est le vôtre (et nous serions ravis de le lire dans les commentaires), mais nous sommes un peu surpris. Pas par l’offre en elle-même, non, mais bien par le timing plutôt curieux choisi pour officialiser un tel projet. Vous n’êtes pas sans savoir que si les consoles peinent à rejoindre les rayons, c’est à cause d’une rupture de semi-conducteurs, des pièces indispensables à la conception de matériels technologiques et un problème de taille en considérant que le moindre objet aujourd’hui (voiture, smart-frigo et téléviseur, etc.) en est équipé. Donc pourront-ils vraiment se trouver une place dans un marché déjà en galère ? Pour l’heure, c’est un peu tôt pour se faire un avis, la console étant destinée aux développeurs à l’heure où ces lignes sont rédigées.
On reconnaît volontiers être curieux à son sujet même si on y croit peu. Après tout, nous ne connaissons rien de plus que les specs de cette machine et Qualcomm tout comme Razer s’est bien gardé d’annoncer une fenêtre de sortie voire même un prix. Les mois à venir nous en dévoileront peut-être un peu plus. En attendant, vous pouvez découvrir la prise en main du Snapdragon G3x par nos confrères d’IGN grâce au lien dans les sources.
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