Lors du Metz’torii 2019, nous avons eu la chance de rencontrer Cyrille Bonard qui nous a présenté son prochain jeu à venir : Ruggnar
Au Metz’torii il y avait des hobbits (Sean Astin), des Sayans (Éric Legrand et Brigitte Lecordier), mais aussi, au fond d’une caverne, un nain, Ruggnar.
Ce nain a décidé de laisser tomber les mines pour aller chercher des trésors dans un château. Mais, patatras ! À chaque allée et venue, les maps générées de manière procédurale rendent plus ardues l’accès au magot. De plus, Ruggnar se retrouve sans lumière pour se repérer. Qu’à cela ne tienne, une bougie sur un casque, et en avant Guingamp.
Vous l’aurez peut être compris, Ruggnar est un jeu ou la gestion de la lumière est primordiale pour avancer dans des niveaux avec moults pièges. Ces pièges sont bien entendu placés de manière à pousser le joueur à expérimenter les différentes possibilités de gameplay.
Envie d’éviter un saut de la mort et se faire empaler ? On jette une bougie. Besoin d’allumer un feu ? On jette une bougie. Votre neveu vous embête ? On lui jett… oups, pardonnez moi, je m’égare.
Pour l’heure, le jeu est disponible ici en early access pour 7€50 (PC/Mac/Linux). Son achat vous permettra aussi d’accéder à la version définitive prévue pour 2020 environ.
Cyrille Bonard, le fameux papa de Ruggnar nous explique sa volonté d’avoir un jeu ouvert au plus grand public possible. Un désir rendu possible via des mécaniques de gameplay simples, mais variées de manière à éviter l’ennui. Il a aussi pensé aux speedrunners en proposant différent challenges sur son site tel qu’un parcours sans bougie !
Papa d’un bout de chou en bas âge, Cyrille nous raconte le plaisir et l’utilité d’avoir son petit poser les mains sur son jeu :
« Cela me permet de voir des choses auxquelles je n’aurais pas pensé, car les enfants ont une utilisation très naturelle d’un jeu, ce qui diffère parfois de ce que fait un développeur, qui pousse le joueur à utiliser un gameplay particulier »
En mêlant la plateforme avec une pincée de die and retry, et un soupçon de Metroidvania, Ruggnar attire l’œil, et nous enchante déjà via sa version anticipée. La preuve qu’en France, la scène indépendante est vivante, et bien décidée à nous séduire.
