Gungrave G.O.R.E est la suite d’une saga qui aura surtout marqué les joueurs de la PlayStation 2, avec Gungrave (2002) et Gungrave Overdose (2005). Le patte esthétique du jeu original, œuvre de Yasuhiro Nightow (Trigun) et Kosuke Fujishima (Oh My Goddess!), et la ressemblance du personnage principal à Alucard de Hellsing, auront été la garantie d’un style propre au jeu.
Vingt ans après le premier opus, nous avons pu jouer aux premiers chapitres du jeu à la Paris Games Week. C’était l’occasion de voir si le studio sud-coréen IGGYMOB a bien fait de ramener cette licence d’entre les morts.
« Brandon Heat était la forme humaine de Grave, lorsqu’il était l’un des meilleurs assassins de l’organisation mafieuse Millenion. Quinze ans après sa mort, il a été ressuscité sous le nom de Beyond the Grave (abrégé en Grave), grâce à une technologie de nécrolisation avancée, et est parti se venger de l’homme qui l’a tué : son ancien meilleur ami et associé de Millenion, Harry MacDowell. Mais MacDowell n’a pas seulement tué Brandon ; il a également tué l’ancien patron de Grave – et sa figure paternelle, Big Daddy – et pris le contrôle de Millenion. La fille de Big Daddy, Mika, demande la protection de Grave, devenant ainsi sa fille adoptive. Grave doit alors se frayer un chemin dans une ville envahie par la drogue, les voyous et les soldats mutants – appelés Orgmen – dans sa quête de vengeance. » – Synopsis de Gungrave G.O.R.E.
Le mutisme du personnage principal nous aura mis la puce à l’oreille : il n’est pas là pour causer, l’action primera sur le scénario. Et c’est tant mieux. Le jeu s’assume dès sa cinématique d’introduction, où Grave va perforer du crâne et briser des cervicales avec aisance et style.
Les compétences se débloqueront au fur et à mesure, dès les premiers niveaux, et Gungrave dépassera très vite le statut de simple jeu de tir pour atteindre celui de simulation de pluie de balles et cercueils explosifs. La montée en puissance était plutôt bien dosée sur les deux premiers chapitres, ce qui nous laisse imaginer une surenchère appréciable pour la suite du jeu.
Malheureusement, la lenteur de déplacement de Grave est défavorable à la nervosité du gameplay. Sa vitesse de course tient plutôt de la promenade pédestre, mais par chance, il peut se servir de son grappin pour accélérer ses déplacements.
La caméra de Gungrave G.O.R.E est par contre mise à rude épreuve lors de l’utilisation du grappin, et est de façon générale très rigide dans le reste du jeu. Celui-ci se déroule sous forme de couloirs où vous subirez des vagues d’assaut d’ennemis plus ou moins lourdement armés, avant de finir par un affrontement contre un boss.
L’originalité n’est clairement pas la force du titre, basique et redondant dans ses mécaniques, qui misera tout sur le style visuel donc (malgré des graphismes datés). La comparaison avec Bayonetta, sorti la semaine dernière, risque de mettre à mal Gungrave G.O.R.E, qui devrait toutefois plaire aux amateurs d’armes lourdes.
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