Un titre en forme de Kamoulox ! Jeff Jarett est un catcheur qui connut une certaine popularité dans les années 90 et un peu après. Parmi ses faits d’armes, le milieu du catch se souvient de sa défaite en 1996 contre David Arquette (Le David Arquette de Scream !), permettant à ce dernier de remporter le titre de Champion du monde poids lourds de la WCW (un autre Kamoulox, tiens !).
Et Jeff Jarett sera donc, pour des raisons encore un peu énigmatiques, au conseil d’administration d’Acclaim version 2025. Développeur et éditeur américain né en 1987, Acclaim a, comme le catcheur, eu son heure de gloire dans les années 90 et jusqu’à début 2000.
Spécialiste des adaptations de licences, on lui doit dès 1989 un WWF Wrestlemania sur NES (le lien est peut-être là !), ainsi que, et surtout, de nombreux jeux tirés des licences The Simpsons, Spider-Man, ou South Park. Mais Acclaim, c’est aussi le portage console des jeux d’arcade Mortal Kombat, le premier Burnout, Turok ou Shadow Man.
Seulement voilà : Mortal Kombat a continué sa carrière bien après la fermeture de l’éditeur en 2004, Shadow Man est ressorti dans une version moderne en 2021, et un nouveau jeu Turok a été annoncé lors des derniers Games Awards. Alors à quoi bon réveiller Acclaim ?
En fouillant un peu, on a retrouvé une licence qu’on n’a pas revue depuis sa sortie originelle, en 2003 sur PS2, Xbox et Gamecube : Vexx, un 3D-platformer un peu générique.
Un jeu qui n’a pas exactement marqué son temps et qui aurait probablement quelques difficultés à éveiller l’intérêt des joueurs de 2025, même dans cette époque où les éditeurs essaient coûte que coûte de réveiller des mascottes mineures comme Aero The Acro-Bat (ressorti en novembre dernier), Tombi (ressorti en septembre 2024) ou Croc (dont une ressortie a été annoncée en aout dernier).
Avant cette annonce du retour d’Acclaim, Atari avait annoncé faire revivre Infogrames, le Microids des années 80 et 90. Pourquoi pas. On aimerait aussi revoir Psygnosis, par exemple (Shadow of the Beast, Lemmings, Wipeout…). Mais en gardant en tête que si on aime un éditeur, c’est avant tout pour son catalogue. Réveiller Infogrames ou Acclaim uniquement en espérant titiller la nostalgie des quarantenaires sans avoir de véritables arguments vidéoludiques, nous semble une stratégie promise à un échec rapide…
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