Quand on pense à l’histoire des studios Rockstar, les mots qui nous viennent à l’esprit sont plutôt positifs et c’est normal. Et oui, après tout, ses différents studios (et plus principalement son studio écossais à qui nous devons les séries GTA, Manhunt et Red Dead Redeption II) ont donné naissance à quelques-uns des plus grands jeux que ce medium nous a permis de découvrir. Ceci dit, parmi ces mots, on retrouvera aussi pas mal de termes appartenant au champ lexical du scandale. Extrême violence, culture du crunch, etc. Le studio est habitué à faire les gros titres et si nous le retrouvons en ce jour, c’est pour d’autres raisons, des raisons qui entourent Grand Theft Auto: The Trilogy – The Definitive Edition.
Si vous êtes amateur du simulateur de chaos « made in » Rockstar, vous n’êtes pas sans savoir que l’éditeur permet à présent de vous offrir une compilation réunissant le troisième volet, San Andreas et Vice City sur presque tous les supports. Une célébration qui n’en est pas franchement une comme pourrait vous le prouver un petit tour sur le net. Effectivement, ce lancement est presque aussi désastreux que l’actualité de GTA 6. La modélisation des personnages laisse à désirer (malgré des efforts sur celle des décors), une fluidité discutable (même les versions PS5 et Xbox Series sont instables) et ça, c’est sans parler de la version Switch, minée de ces problèmes et de popping sauvages.
Mais attendez, ce n’est pas fini. En fait, le pire, c’est probablement sur PC où il n’est même plus disponible. Ça n’aura pas traîné, hein ? Il faut savoir que sur PC, le seul moyen d’ajouter la collection à sa ludothèque, c’est en l’achetant par le biais du site de Rockstar. Le problème, c’est que le site ne le vend plus. Mieux, pour ceux qui l’ont acheté, il faut passer par le Rockstar Games Launcher, application rapidement désactivée après la mise en ligne du jeu. Depuis, le launcher est bien de retour, mais ce n’est pas encore le cas de Grand Theft Auto: The Trilogy – The Definitive Edition que l’éditeur conserve afin de supprimer des fichiers qui n’étaient pas censés figurer dans la version commerciale du jeu.
Quel type de fichiers ? On a pas mal de prétendants pour répondre à cette question. En effet, ça pourrait très bien être les différentes pistes audios dont Rockstar n’a plus la licence et qui sont pourtant bien dans le jeu (elles ne sont pas jouées puisqu’un script empêche leur lecture), ou bien les fichiers contenant des commentaires des développeurs sur leur travail dans le jeu original et dans ces remasters, voire les lignes de codes faisant référence au mini-jeu Hot Coffee, un mini-jeu que nous vous suggérons de ne pas chercher sur Google si vous n’avez pas l’âge de boire de l’alcool (encore que, ça a plutôt mal vieilli, donc c’est assez drôle). Encore un bel exemple de travail bâclé.
Naturellement, vous l’aurez compris, les joueurs sont furieux et réclament des remboursements et c’est bien normal. Alors, si jamais vous avez acheté le jeu sur PC (voire sur console) et que vous souhaitez récupérer vos sous, nous vous invitons à envoyer un ticket sur la SAV de Rockstar (lien dans les sources) pour tenter de récupérer vos deniers (la version PC est apparemment remboursée à la demande, pour consoles, faut voir). Sinon, les versions consoles de Grand Theft Auto: The Trilogy – The Definitive Edition sont toujours disponibles à la vente.
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