Cette année, la Gamescom se déroulera du 20 au 25 août, à Cologne, comme chaque année. D’après Felix Falk, qui travaille à l’organisation de l’événement, ce sera une édition à ne pas manquer : avec plus de 1 400 exposants présents et 48 pavillons représentant 37 pays, c’est la plus grosse édition de l’événement jamais mise en place.
Les organisateurs mettent les bouchées doubles pour proposer un événement plus grand que jamais, un choix qui cherche à montrer l’influence de l’événement. Maintenant que l’E3 a mis officiellement la clé sous la porte, que le temps des événements présentiels dédiés aux journalistes est passé, il est nécessaire pour l’événement d’asseoir son rôle dans le cycle médiatique annuel.
Une place que Gamescom travaille à conserver depuis 15 ans, avec une réelle image de marque développée à travers le monde : si nous connaissons surtout l’événement européen, des branches développées en Amérique latine, avec Gamescom LATAM et en Asie avec Gamescom Asia.
Ces développements mondiaux permettent d’attirer encore plus de studios à l’événement et d’améliorer ce qui est proposé sur place. D’après Falk, l’objectif de cette année, plus que de battre un record d’affluence, c’est de produire l’événement de la meilleure qualité possible. La German Games Industry Association, l’une des organisations chargées de l’organisation, s’inquiète notamment des questions d’accessibilité de l’événement, afin de permettre à tous de profiter de l’événement et de sa durabilité.
Cette édition 2024 ne se contente pas d’inviter des studios à la pelle : ce qui lui permet de se démarquer et d’éviter de suivre son grand frère, l’E3, dans la tombe, ce sont bien ses événements, ses spectacles, il y en aurait 176 pour cette année. Cosplayers, dédicaces, masterclass de vétérans : la Gamescom ne se résume pas à ses annonces, offre une expérience à mi-chemin entre la convention et les salons plus traditionnels.
Cela permet d’avoir une réelle plus-value : un cosplay peut s’admirer en image, mais ce n’est pas la même expérience que de le voir de ses propres yeux. Il en va de même pour les événements musicaux et expériences proposées. Ainsi, la Gamescom ne se repose pas seulement sur le calendrier de certains gros éditeurs, et peut se faire un tremplin stable pour ceux qui souhaiteront profiter de l’événement.
Une édition qui ne sera pas seulement pensée pour les personnes faisant le déplacement à Cologne : d’après les organisateurs, cette Gamescom devrait être riche en annonces, de bonne augure pour l’année 2025 :
« Je pense que cela sera une bonne année, c’est pourquoi j’ai dit à certains membres que c’est bon signe qu’après ces temps difficiles pour l’industrie, Gamescom est le signal pour les bons moments à venir car nous montrons les titres qui nous relèveront en tant qu’industrie et nous permettrons de sortir de la période dans laquelle nous sommes. » – Felix Falk, chef d’édition chez German Games Industry Association, co-organisateur de la Gamescom
Un propos dithyrambique, qui peut laisser dubitatif lorsqu’on voit la tendance cette année : face aux fermetures de studios, licenciements en masse et grèves, ce ne sont pas des annonces de jeux qui changeront la situation. C’est un point auquel il faut d’autant plus prêter attention que les spectacles organisés, toujours plus grandioses, sont parfois utilisés pour passer en silence des problèmes bien réels de l’industrie.
Au milieu de la course aux chiffres, cette Gamescom 2024 aura au moins le mérite de donner la parole aux développeurs : de nombreux studios auront également leurs équipes sur place pour prendre la parole ou animer des masterclass créatives. Pour notre part, nous suivrons de près les annonces de l’événement depuis nos ordinateurs, comme une grande partie du public.
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