CD Projekt en a déjà parlé, mais Phantom Liberty sera l’unique DLC pour Cyberpunk 2077 (annoncé lors d’un Night City Wire). Même si certains espéraient une vie plus longue pour le jeu, ce DLC viendra clore cette courte – et terriblement agitée – vie de Cyberpunk 2077. Pourtant, à maintenant quelques heures de la sortie du DLC, les joueurs semblent prêts à retenter l’aventure à Night City, ou plus précisément à Dogtown.
Le studio polonais n’est définitivement pas en reste au niveau marketing avec une adaptation sur Netflix, Cyberpunk: Edgerunners, un casting renouvelé et totalement approuvé, notamment avec le personnage incarné par Idris Elba, Solomon Reed, et une mise à jour gratuite pour les possesseurs du jeu originel.
Le polissage du jeu est mis en branle depuis quelque temps déjà et le studio polonais semble revenir en force au vu des nombreuses retombées positives dans la presse. Si le studio invitait déjà les possesseurs du jeu à le relancer pour constater l’impact des mises à jour correctives, Phantom Liberty apparaît vraiment comme une bouffée d’air pur pour le jeu et le studio. Une immersion exacerbée, une écriture, un charisme des personnages à leur zénith : le DLC de Cyberpunk 2077 a aussi l’ambition de redorer le blason du studio polonais qui en avait bien besoin pour continuer sereinement le développement de ses futurs projets.
Hey, chooms! While you'll be able to continue the game with your current character on an existing save, we recommend starting a new game after @CyberpunkGame Update 2.0. Due to the number of changes, starting fresh will enhance your overall gameplay experience! pic.twitter.com/rqdokahhAg
— CD PROJEKT RED CS (@CDPRED_Support) September 19, 2023
Avec Phantom Liberty, donc, CDP propose, comme on l’a dit, une mise à jour gratuite corrigeant les plus gros défauts du jeu vanilla, mais surtout, pour la somme de 30€, un arbre de talents remanié (beaucoup plus classique dans sa forme, valable aussi pour la version 1.0) et un tout nouvel arbre qui déverrouille des capacités actives uniques pour le segment Dogtown.
Des événements dynamiques, des tonnes de nouveaux items, des combats de véhicules, une IA remaniée, un système de police revu (avec l’apparition de la MaxTac), bref, le studio ne se montre pas avare… Le nouvel arc narratif, apparemment aussi généreux que le Blood & Wine de The Witcher 3, excitent l’imagination des fans et suscitent beaucoup d’attente.
Mais là où Phantom Liberty semble performer dans son trailer et plus concrètement dans le jeu, thèse corroborée selon les quelques privilégiés ayant pu mettre la main dessus en avance, c’est sur sa mise en scène et son écriture. On se rappelle avec euphorie la découverte de Night City et les quelques moments d’immersion particulièrement réussis.
Phantom Liberty semble remettre le couvert et appuyer sur ce qui faisait déjà sa force : des dialogues vivants, des incarnations fortes et des histoires qui saisissent et marquent comme peu le font. Quelques côtés négatifs demeurent tout de même, notamment sur la difficulté du jeu et le loot, toujours aussi (trop) abondant.
Phantom Liberty semble être le jeu qu’aurait dû être Cyberpunk 2077. Avec quelques années de maturation, le studio délivre une proposition qui semble à la hauteur de ses ambitions. Si les prouesses techniques du studio en termes de motion capture et de mise en scène laissent bouche bée, nul doute que CD Projekt s’est montré patient et à l’écoute de sa communauté de joueurs et s’est focalisé sur les nombreux feedbacks pour s’améliorer.
Il n’a jamais paru aussi évident que les dates butoirs, le crunch intensif, bref, la pressurisation du travail artistique n’a jamais servi celui-ci. Laissons le temps au temps si nous voulons des jeux durables et consistants. À bon entendeur !
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