C’est donc la deuxième fois que nous est donnée l’occasion de pouvoir vous proposer un test d’un périphérique gaming Mad Catz, et plus précisément d’une souris de la gamme R.A.T. Autant vous le dire de suite, celle du jour, la R.A.T DWS donc, est une gamme au-dessus de celle que nous avons testée dans nos colonnes à la fin de l’année dernière, la R.A.T 4+, et qui reste néanmoins excellente.
Nous vous proposons un passage en revue complet de cette souris non filaire qui, sans être dénuée de menus défauts, nous a tout de même absolument ravis de par son design, son ergonomie ou encore grâce aux options logicielles qu’elle offre.
Caractéristiques de la RAT 4+ de Mad Catz
- Type de capteur : Optique
- 16000 DPI
- PPS 400
- Accélération : 40G
- Taux d’échantillonnage : 1ms
- Nombre de boutons : 9
- Main : droitier exclusivement
- Dimensions : 113 x 87 x 38 mm
- Poids : 113 grammes
- Sans fil / Demande une pile AA
- Type de connexion : Bluetooth 5.0 ou 2,4GHz via dongle
- Autonomie théorique : 200 heures avec 2,4GHz et 300 heures avec Bluetooth 5.0
Un design classique pour une prise en main agréable
Si vous êtes habitué des souris Mad Catz, le design de cette R.A.T DWS ne vous choquera ou ne vous étonnera nullement. On y retrouve tout ce qui fait la force d’une R.A.T, à savoir une forme qui épouse parfaitement la main, un repose-pouce des plus agréables et la possibilité d’ajuster en à peine quelques secondes la taille de la souris, via un un petit clip sur le repose-poignet, pour qu’elle s’adapte à différentes tailles de mains et styles de prise.
Mais ce n’est pas tout, puisque Mad Catz s’est fait spécialiste de la souris en kit, et ne voyez là rien de péjoratif, bien au contraire. Il est donc possible de changer non seulement le repose-poignet et les rebords latéraux, aussi bien à gauche pour le pouce, qu’à droite pour les doigts. Ceci afin d’en changer le confort ou le grip quand bon nous semble. Les différentes pièces sont facilement retirables et installables et surtout livrées avec la souris, avec le pinceau de nettoyage qui va bien aussi.
Séduisante de par ses courbes arrondies et agressives, toujours présentées comme une sorte de prototype industriel technologique, cette DWS a de la gueule, c’est clair, et le fait qu’elle soit en plus presque totalement customisable, qu’elle s’adapte ainsi facilement à tous types de mains et de situations d’utilisation, de la bureautique au gaming, en font l’une des propositions de choix dans sa gamme de prix.
Demandant environ 100 euros (actuellement 108 euros et des poussières sur Amazon) pour être acquise, elle possède néanmoins deux petits défauts. Le premier, et probablement le moins impactant, est qu’elle ne propose qu’un éclairage LED très discret, trop à notre goût, ce qui tranche radicalement avec les autres flagship de la marque griffée. Le second par contre est plus gênant, puisque la R.A.T DWS n’est en réalité faite que pour les droitiers et au vu du prix, on aurait pu s’attendre à une souris ambidextre, car la concurrence, elle, le propose.
Heureusement alors que sur d’autres points, plus pointus, elle se montre intraitable. L’ergonomie est aussi au rendez-vous parce qu’elle pèse son poids, soit 113 grammes bien répartis pour une sensation de mouvement appuyée assez rare pour une souris sans fil. Nous qui ne sommes de base pas fans de ce genre de dispositif avons été agréablement surpris par la chose et l’avons adoptée en un clin d’œil.
Précise, rapide, complète et programmable
L’un de ces principaux atouts aussi est probablement le nombre de boutons qu’elle offre. Quatorze en tout et pour tout, tous bien placés, que ce soit sur les tranches, ou ailleurs, rien à dire, c’est un modèle du genre en termes de prise en main sur ce point aussi. Ils sont d’ailleurs tous programmables grâce à un logiciel dédié facile d’utilisation, proposant d’ailleurs différents profils et autres réglages. Le bouton de précision est aussi de la partie et est toujours une valeur sûre de la marque.
On notera aussi la présence d’une molette entre la tranche gauche et le milieu de la souris que Mad Catz appelle le défilement barillet. Cela permet aux joueurs de profiter d’une option supplémentaire dans différents types de jeu, comme le FPS compétitif par exemple. On nous présente la chose comme permettant de changer d’armes plus facilement et rapidement, ce qui offrirait un temps de réactivité supérieur pour répondre aux situations les plus graves. Sans être indispensable, son utilisation nous a semblé suffisamment bonne pour être une alternative très correcte à la molette classique.
Nous avons d’ailleurs apprécié le grip de cette dernière, lourd et exigeant dans le doigter. Elle est en parfaite adéquation avec les sensations ressenties à chaque clic que l’on effectue avec cette R.A.T DWS. Réellement, on ressent l’impact de notre pression sur le dispositif, ce qui apporte une certaine satisfaction et annihile quasiment tout missclick par la même occasion.
Si l’on couple tout ceci à son capteur optique de 16000 DPI qui offre précision et fluidité sur un tapis aussi bien souple que rigide, on obtient là une souris gaming de premier plan qui n’a pas à rougir face à la concurrence et affiche clairement de solides arguments même face à des objets bien plus chers. Son niveau de finition fait aussi très plaisir et on ne retrouve pas le côté « trop plastique » de certains produits Mad Catz, ce qui là encore nous a enchantés.
Un temps de réponse à toute épreuve
Et nous finirons ce passage en revue de la R.A.T DWS par un petit point sur la connectivité et le temps de réponse. Il faut savoir que cette souris embarque la technologie d’interrupteur mécanique DAKOTA qui fait des merveilles et permet donc un temps de réponse quasi instantané de 2ms pour 6 millions de clics, ce qui est théoriquement 60% plus rapide que tout autre interrupteur mécanique. Dans les faits, vu notre utilisation, on ne peut pas dire que nous ayons vu grande différence, mais une chose est sûre, côté réactivité, c’est un sans-faute.
Que ce soit dans Resident Evil Village, Civilization VI, Call of Duty Black Ops: Cold War ou encore dans Diablo IV, nous n’avons eu aucun, mais alors absolument aucun souci de fluidité, de précision ou de réactivité. Tout répondait au poil de fesse et on a très sincèrement rangé dans notre tiroir notre vieille Logitech qui commençait à tirer la tronche pour adopter cette DWS.
Enfin, la souris offre une connectivité bi-mode, c’est-à-dire que deux options s’offrent à nous pour la connecter à notre PC. L’option numéro un est de passer par le Bluetooth 5.0 qui offre une connectivité à faible latence et une durée de vie accrue de la pile faisant fonctionner la bête. On parle là de 300 heures théoriques. Oui, vous avez bien lu, une pile est nécessaire, pas de rechargement, pas de batterie interne. C’est là un défaut de cette R.A.T, même si l’autonomie est vraiment bonne et que l’on peut éteindre la souris lorsque l’on ne l’utilise pas.
La seconde option est d’opter pour l’utilisation d’un dongle que l’on relie au PC et qui nous donne une connexion de 2,4 GHz offrant un temps de réponse de 1 ms contre 2 pour le Bluetooth. Plus énergivore certes, on gagne en réactivité et en confort, le dispositif accusant moins de latences et c’est clairement cette méthode que nous avons privilégiée. Là encore, Mad Catz répond à nos attentes.
Si vous êtes à la recherche d’une souris sans fil haut de gamme demandant un investissement pas non plus des plus conséquents vu ce qu’elle offre, vous pouvez vous tourner sans problème vers cette R.A.T DWS de Mad Catz qui a su nous convaincre du déballage à la fin de notre utilisation d’une semaine sur différents jeux et tâches informatiques.
Séduisante, précise, rapide et complète, proposant aussi tout un panel de boutons programmables, un logiciel simple d’utilisation, ainsi que des composants interchangeables, cette souris offre tout ce que l’on peut attendre d’un tel produit dédié au gaming. Jamais elle ne nous a fait défaut et seules quelques petites fausses notes viennent ternir notre appréciation concernant cette dernière.
Rassurez-vous néanmoins, elles n’impactent en rien la qualité de l’objet, qui nous permet en plus de profiter des dernières avancées technologiques de Mad Catz en matière d’interrupteur mécanique. Pour résumer notre pensée : l’essayer, c’est l’adopter.