Le retrait de jeux des boutiques n’est en soi pas très surprenant. Bien au contraire. Seulement, sont dans la majorité des cas concernés des titres à l’aura déclinante ou des œuvres quelque peu obscures. Et le motif fréquemment allégué dans cette suppression reste la péremption des licences d’exploitation. Chose qui touche aujourd’hui une dizaine de jeux d’arcade japonais ayant vu le jour entre les années 90 et 2000.
Le 31 octobre prochain, ce sera donc une dizaine de jeux ayant paru dans les salles d’arcades japonaise qui ne seront plus en vente. En revanche, celui qui aura fait l’acquisition d’un de ces titres aura toujours le droit de l’utiliser après la date fixée. Et, quant aux utilisateurs console, il n’y a aucune crainte à avoir de ce côté-là. Les pertes des licences ne concernant en effet que les moutures PC.
Du shoot’em up à l’ancienne
Parmi les jeux, on retrouve un grand nombre de franchises, à l’instar des trilogies Samurai Aces et Strikers 1945 ainsi que les deux Gunbird, en passant par l’épisode Gunbarich. Sol Divide, Dragon Blaze et Zero Gunner complètent ensuite la liste, qui (pour plus de lisibilité) est notamment accessible sur le site dédié.
Et si tous diffèrent par leur univers, les œuvres sont néanmoins liées par leur genre : le shoot’em up à défilement vertical, une spécialité du développeur leur ayant donné vie, Psikyo. Un nom qui est suranné depuis 2015, année où la société fondée en 1992 par Shin Nakamura a fermé ses portes.
Cependant, les versions en question ne sont pas d’origine mais des portages édités par City Connection et développé par Zerodiv, studio qui assurait une espèce de continuité puisqu’il était principalement composé d’anciens de Psikyo. Une continuité qui prit néanmoins fin en début d’année lorsque la société fut cédé à un autre spécialiste de jeux rétro Edia. D’ailleurs ne faut-il pas y voir un lien entre ce passage de relais et le retrait de la licence ?
Toujours est-il que les jeux susmentionnés restent un excellent moyen d’approcher (de découvrir ou redécouvrir) ce qui fut et est certainement encore comme une référence dans le domaine, en plus d’être un témoin d’une certaine époque où Psikyo était considéré par l’initié comme une référence.
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