C’est en effet la question qui nous vient quand on apprend que Square Enix souhaite ouvrir de nouveaux studios, alors que la société vient d’en revendre plusieurs, avec les licences associées, pour une bouchée de pain. Embracer (ex THQ Nordic) a en effet acquis les studios occidentaux de Square Enix (Crystal Dynamics, Eidos Montréal, Square Enix Montréal…) et une partie des licences qui y sont associées (dont Tomb Raider et Deux Ex, excusez du peu !) pas plus tard que la semaine dernière. Et déjà, à l’occasion de son rapport financier annuel, la compagnie japonaise annonce vouloir monter de nouveaux studios.
Alors diriger une boîte de développement et d’édition de jeux vidéo, c’est un métier, et certainement pas le nôtre, et les gens à la tête de Square Enix doivent avoir leurs raisons, mais ces deux décisions dans un intervalle aussi rapproché semblent toutefois un peu erratiques…
En se séparant de ses activités occidentales, la société expliquait vouloir investir et se concentrer sur les technologies du cloud, de l’intelligence artificielle et de la blockchain. Mais quelques jours après, on apprenait que les cryptomonnaies accusaient une chute vertigineuse, puisque le Bitcoin était redescendu à un niveau plus vu depuis décembre 2020. Les pertes totales sur le marché des cryptos ont atteint 600 milliards de dollars en quelques jours ! Une chute des cours qui survient quelques semaines après la constatation de l’effondrement du jeune marché des NFT.
Une volatilité qui a pu effrayer Square Enix ? On n’imagine pas que la stratégie de l’entreprise se décide à si courte échéance. Cependant, il y a quand même quelque chose qui puisse indiquer un retour aux fondamentaux dans le discours de la société. Parmi les grandes lignes de la stratégie pour les années à venir, on peut lire que Square Enix souhaite rendre une position centrale à ses bureaux de Tokyo.
Dans une interview donnée à Yahoo! Japon, et citée par VideoGamesChronicles, Yosuke Matsuda, Président de Square Enix, déclarait que ce serait une erreur pour les studios japonais de la société d’essayer de développer des jeux visant spécifiquement le public occidental. Et que même si les jeux de l’entreprise avaient vocation à s’exporter dans le monde entier, il ne fallait pas pour autant qu’ils imitent le style des titres occidentaux. Un discours que nous, joueurs, accueillons plus favorablement qu’une stratégie tournée vers les NFT…
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