Longue vie à la piraterie ! Les pirates de Skull and Bones n’ont pas coulé et se dévoilent enfin à l’occasion d’une présentation d’une heure environ pendant laquelle nous avons pu avoir quelques séquences de gameplay. Officiellement annoncé en 2017, le titre a connu de nombreux retards, nous faisant craindre qu’il ne soit perdu au fin fond du triangle des Bermudes.
Mais Ubisoft n’a pas dit son dernier mot, et après des années de développement, Skull and Bones sortira le 8 novembre sur PlayStation 5, Xbox Series, Google Stadia et sur PC via le Epic Games Store et le Ubisoft Store. Une date plutôt risquée puisque Sony a récemment annoncé que le mastodonte tant attendu, à savoir God of War: Ragnarök, sortirait le 9 novembre. Après tant d’années, il serait dommage que le projet coule simplement à cause d’une erreur de calendrier.
Il faut dire que Skull and Bones intrigue tant peu d’images et d’informations ont été communiquées. Ainsi, le titre a à cœur de nous montrer comment on devient un pirate. Se déroulant au cours du deuxième Âge d’Or de la Piraterie, le joueur sera plongé dans la peau d’un homme seul, un paria qui échoue sur une île au beau milieu de l’Océan Indien, et qui va se diriger vers la piraterie pour survivre et ainsi devenir le maître des mers.
Si Skull and Bones peut se jouer en solo, il est avant tout pensé pour une expérience multijoueur. Les joueurs dirigeront ainsi leurs propres navires pirates à la Sea of Thieves en quête de contrats, de navires marchands à attaquer et de diverses ressources pour rassembler un joli butin et monter votre niveau d’infamie. Ce niveau fonctionne comme une réputation de pirate qu’il faut entretenir et qui sera une réelle boussole tout au long de l’aventure. Plus ce niveau sera haut, plus les joueurs accéderont à de meilleurs contrats et de meilleurs navires pour obtenir davantage de récompenses.
En ce qui concerne le gameplay, Skull and Bones met en avant la bataille navale. L’ensemble semble un peu confus, avec différents types d’attaques, des boulets de canon par-ci, des tirs de mortier par-là et, évidemment, l’abordage de navires. À cela, on ajoute une pincée d’Ubisoft qui consiste à noyer l’écran sous une tonne d’informations. À voir lorsque l’on tiendra la barre !
Il n’y a pas que les batailles. Tout un environnement s’offre aux joueurs, donnant ainsi une grande liberté d’action à la fois en mer et sur terre. Le héros de l’aventure, c’est le joueur. C’est lui qui va construire sa trame narrative de piraterie dans une diversité de biomes ne se limitant pas uniquement aux plages de sable fin remplies de cocotiers.
Ubisoft étant ce qu’il est, le studio ne s’arrête pas là et évoque même le contenu post-lancement en promettant une feuille de route solide et pluriannuelle. Skull and Bones repose donc sur un contenu modulable avec de nombreuses mises à jour gratuites proposant des événements à thème plus ou moins ambitieux ainsi que des contrats liés à la Compagnie des Indes Orientales par exemple.
Skull and Bones s’apprêtent donc enfin à prendre le large à la conquête du cœur des joueurs. Les précommandes sont d’ores et déjà ouvertes. En attendant le 8 novembre, Ubisoft a annoncé un autre Ubisoft Forward pour le mois de septembre où un certain Assassin’s Creed Infinity est attendu par les joueurs et la presse spécialisée.
God of War Ragnarök – Date, éditions collector, tout ce qu’il faut savoir
Nigma le Vagabond
Ubisoft baisse le rideau sur le online d’une quinzaine de (vieux) jeux
Nigma le Vagabond
Ubisoft gave Assassin’s Creed Valhalla en attendant septembre
Loriynn