Du 9 au 11 août, Electronic Arts et Battlefield Studios ont permis aux joueurs du monde entier de mettre la main sur le prochain opus de Battlefield. Une première phase de bêta nous a permis d’approcher le mode multijoueur et aujourd’hui nous vous livrons nos premières impressions sur l’épisode qui a pour mission de redorer le blason de la licence suite aux déboirs de Battlefield 2042.
Après un petit moment passé dans les files d’attente, nous avons pu approcher les cinq modes de jeu disponibles. Conquête, percée, domination et roi de la colline sur trois cartes différentes, plus ou moins grandes selon le mode sélectionné. Egypte, Espagne ou encore montagnes du sud de la France, Battlefield 6 vous fera voir du pays.
Avant de rentrer dans le vif du sujet et de parler des nouveautés, il est bon de rappeler que Battlefield 6 garde l’aspect bataille à grande échelle au coeur de son expérience. Les cartes sont vastes, et profitent d’une certaine verticalité (bâtiments, montagnes…) et peuvent voir leurs visages transformés lors des affrontements. La destruction est toujours d’actualité et le moteur graphique sublime les effets de chaos.
Sur PlayStation 5, nous n’avons eu aucun ralentissement ou freeze qui auraient pu parasiter nos escarmouches. Les véhicules sont toujours de la partie et permettent un redéploiement plus rapide et des combats toujours plus mouvementés et à l’issue incertaine. Il n’y a pas de doutes, l’essence Battlefield est bien là.
Une expérience riche en nouveautés
Les opérateurs que nous pouvons sélectionner ont chacun un talent qui leur est propre : l’assaut est rapide et profite d’une grande mobilité lorsqu’il se sert de son arme à feu, le soutien permet de réanimer plus rapidement les équipiers tombés au combat, l’ingénieur peut réparer les véhicules et résiste plus aux dégâts explosifs et l’éclaireur peut marquer les ennemis en regardant dans la lunette de son arme. Et chacun possède un gadget lui permettant de retourner une situation à son avantage. L’assaut peut s’injecter une dose d’adrénaline lui permettant de courir plus vite et d’être temporairement insensible aux aveuglements et ralentissements, alors que le soutien, par exemple, peut poser au sol un sac vous permettant de vous soigner et de faire le plein de munitions.
Rien de bien neuf pour les habitués, mais Battlefield 6 opère un renouveau discret qui encourage le jeu en équipe et surtout la prise d’objectifs avec les formations. Ces dernières sont des avantages qui s’obtiennent au fur et à mesure de votre progression lors d’une partie. Structurés en trois niveaux, elles offrent des avantages qui vont d’un passif en début de partie à un atout majeur (un drone marqueur de menaces dans le cas de l’éclaireur) lorsque vous atteignez le niveau 3. Une fois utilisé, vous retombez au niveau 2 et devez recommencer à engranger de l’expérience pour redéployer votre atout. Ces paliers vous offrent des avantages certains pour la classe que vous souhaitez maîtriser (un tir en pleine tête avec le niveau de formation 2 de l’éclaireur est synonyme de mort instantanée sans possibilité de réanimation pour l’adversaire).
Au rayon des petites nouveautés mais qui peuvent faire une grande différence sur le champ de bataille : la réanimation. Désormais, vous avez la possibilité d’attraper votre collègue au sol et de le tirer en dehors de la ligne de feu tout en le réanimant. Cette nouvelle dynamique empêche donc tout temps mort durant votre partie, peu importe le rôle endossé.
Toujours dans cette optique de dynamiser les parties et d’y apporter une dimension tactique, vous pouvez désormais appuyer votre arme contre les surfaces pour gagner en stabilité, mais également passer une tête par-dessus les couverts pour observer rapidement d’où provient la menace. Mais cette nouveauté est à double revers. Dans Battlefield 6, la destruction a une place prépondérante et votre couvert ou votre point d’appui peut très vite se retrouver détruit.
Les différents ajouts effectués à ce Battlefield 6 permettent de rendre l’expérience plus rapide, fluide et intense. Vous êtes constamment en mouvement ou forcé de l’être. L’ajout des formations dans l’équation des classes permet également de se démarquer de son collègue et de faire une réelle différence lors des affrontements.
Une expérience qui présage le meilleur
Après ce week-end de bêta et une affluence record sur les serveurs (un pic de 520 700 joueurs connectés en simultané rien que sur Steam), Battlefield 6 montre qu’il en a dans le ventre. Après la mauvaise réception de Battlefield 2042 et le bras de fer constant avec la licence Call Of Duty, Electronic Arts et Battlefield Studios reviennent à quelque chose de plus séduisant et terre-à-terre. Exit les technologies futuristes, les scénarios alambiqués et autres propositions délurées, Battlefield opère un retour à quelque chose de plus simple et efficace comme pouvait l’être Battlefield 3 qui avait su créer la surprise à l’époque.
En attendant de pouvoir mettre la main sur le mode campagne, le constat est sans appel, notre expérience sur ce Battlefield 6 est plus que positive. La fluidité du moteur graphique et de ses effets, couplée à une boucle de gameplay renouvelée et qui force à la mobilité et à l’affrontement est tout ce que nous pouvions espérer pour la licence.
Cette bêta est la première d’une série de 2. La prochaine, qui prendra place du 14 au 17 août, nous présentera une nouvelle carte et d’autres modes de jeu. Espérons que les nouvelles propositions qui seront faites confirmeront ce que nous avons pu observer ce week-end : Battlefield 6 s’annonce déjà être un très sérieux concurrent face à Black Ops 7.
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