Les différents studios d’Activision Blizzard ont retrouvé hier ceux de Bethesda et Xbox Game Studios dans l’imposant portefeuille d’édition de Microsoft. En un peu plus d’un an, la firme de Richmond aura dépensé quatre-vingt milliards de dollars pour s’imposer comme le futur du gaming, et par la même assurer du contenu exclusif à tous les abonnés au Xbox Game Pass. Tandis que côté Playstation, le projet Spartacus a récemment été confirmé, on en est où, côté service, chez Nintendo ?
Le seul véritable service d’abonnement de Big N., le Nintendo Switch Online avec l’Expansion Pack arrivé en octobre, se sera pour l’instant montré très maigre. En plus des jeux NES/SNES et du jeu en ligne inclus dans la version standard du Switch Online, on y retrouve certains classiques de l’époque de la Nintendo 64 et de la SEGA Mega Drive misant sur la fibre nostalgique.
L’Expansion Pack : une référence volontaire, jouant sur la nostalgie
Et autant dire que l’émulation des jeux est restée compliquée jusqu’à aujourd’hui : lag, crash, suppression des sauvegardes, etc. Les problèmes sont légion, et ne semblent pas être la priorité pour la firme japonaise. De surcroît, ces soucis viennent s’ajouter aux difficultés que Nintendo rencontre depuis plusieurs années avec ses services en ligne, que ce soit dans l’hébergement des parties en ligne ou avec son eShop dans les périodes de forte demande.
Big N. a littéralement des années de retard sur les différentes facettes du jeu en ligne, notamment avec l’Expansion Pack du Nintendo Switch Online, et on peut malheureusement s’attendre à ce que la situation n’évolue pas rapidement sur l’aspect technique, à moins d’une révolution de leurs serveurs.
Le silence de la marque après l’annonce d’Xbox confirme l’évidence : Nintendo n’en a cure, et continuera à miser sur ses jeux et son originalité. Lorsque l’on regarde l’aspect financier, cela fait sens : le budget dépensé par Microsoft pour le rachat d’Activision Blizzard est plus important que la capitalisation boursière de Nintendo ! Là où Playstation et Xbox peuvent s’appuyer respectivement sur les épaules de Sony et Microsoft, Nintendo n’a pas la même capacité financière et se doit de miser sur ce que la compagnie fait de mieux, à savoir divertir le plus grand nombre. Le résultat est là (pour le moment) : la Switch est la console la mieux vendue à l’international en 2021.
Nintendo n’étant pas un bon compétiteur, nous devons donc toujours défier le status quo en créant quelque chose de nouveau, plutôt que de combattre sur un marché déjà existant. – Satoru Iwata
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