C’est ce qui semble être les quinze premières minutes de NieR Re[in]carnation, le NieR mobile, qui vient d’apparaître sur la toile. La séquence est très probablement issue de la bêta fermée qui a démarré aujourd’hui au Japon, et nous en apprend beaucoup sur le jeu.
Premièrement, et c’est une excellente nouvelle, le jeu s’avère être un « vrai » jeu, et pas un gacha ou autre genre cheap auquel nous sommes malheureusement trop habitués quand il s’agit de jeux mobiles… Le gameplay que l’on aperçoit dans cette courte séquence est même plutôt complexe, avec différentes phases et différents genres.
On commence par un passage en 2D, à défilement horizontal. Un style qu’on retrouve un peu plus tard dans la vidéo, et qui semble correspondre aux phases narratives. La deuxième phase de gameplay nous ramène au NieR qu’on connaît le mieux. En 3D, une petite fille aux cheveux blonds et habillée d’une robe noire explore un château qui semble désert. On pense (un peu) au palais surréaliste de la fin de NieR: Automata, mais on ne sait pas encore comment ce NieR: Re[in]carnation se situe vis-à-vis des autres épisodes.
C’est là qu’on voit notre première source de déception : les contrôles via un joystick émulé sur l’écran tactile du téléphone. Un système désagréable à utiliser, peu précis, et qui nous empêche d’apprécier les graphismes du jeu, nos gros doigts boudinés bloquant la vue… On espère que le jeu prendra en charge les contrôleurs externes… On s’étonne aussi de la tenue de la petite fille, qui semble inclure une laisse fixée à la robe.
Troisième phase de gameplay, le combat. Nous assistons ainsi à un combat qui nous permet de voir que le système retenu mélange temps réel (pour les déplacements) et tour par tour, avec un système d’initiative pour les coups spéciaux. Classique, mais bienvenu.
Graphiquement, on est agréablement surpris. La 3D semble solide (en ayant conscience que le jeu tourne sur un téléphone !), et la direction artistique est dans la droite ligne de ce qu’on peut attendre d’un NieR. D’ailleurs, la musique de Keichi Okabe sonne ici à son meilleur, comme dans NieR Replicant. Surprise : après la fantasy de NieR: Replicant et la S-F de NieR: Automata, c’est le western qui semble servir de toile de fond au jeu, au moins en partie.
Après la déception SINoALICE, signé du papa de NieR, Yoko Taro, on craignait un peu pour ce NieR Re[in]carnation… Mais il semble qu’il soit bien parti pour s’intégrer parfaitement à la saga. En tout cas, on reste très impatient de pouvoir s’y essayer…
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