Si le marché des jeux mobiles est majoritairement sous la suprématie des gacha games, forcément attractifs car gratuits (du moins au début), il possède tout de même un catalogue de jeux, eux payants, qui mérite que l’on s’y intéresse. L’on peut y trouver des jeux originaux, créés à 100% pour mobiles, ou bien encore des portages de jeux PC ou consoles, à destination de nos cellulaires.
Le jeu abordé dans cet article appartient, lui, à la seconde catégorie. Il s’agit de MO: Astray, un action-platformer en side scrolling où l’on incarne MO, une petit boule aux relents de bestiole chibi ayant la capacité de s’accrocher à n’importe quoi et n’importe qui.
Le genre d’attrait physique idéal pour résoudre les puzzles à base de plateformes composant l’entièreté des niveaux. En résulte un titre au gameplay similaire à Ori and the Blind Forest, quant il ne rappelle pas carrément Super Meat Boy.
Par ailleurs, MO: Astray partage avec ces deux titres une part sombre dissimulée derrière une façade d’apparence mignonne. Bien que dans le cas de MO: Astray, seul le protagoniste Mo colle à cette façade de mignonitude. En effet, tous les autres aspects du jeu vont dans le sens d’un ton plus sombre. Visuellement, avec un pixel-art sublime lorgnant vers une esthétique de Dark science fiction, rappelant bien plus Blasphemous que Owl Boy.
Son scénario et son univers dénotent aussi pas mal avec l’image que l’on pourrait se faire du jeu au premier abord. On restera discret sur cet élément tant le scénario réussit à ne révéler tous ses tenants et aboutissant qu’à seulement quelques secondes de la fin.
Enfin, sa bande-son aux sonorités gothiques qui ne dénoteraient en rien dans Castlevania termine de poser cette ambiance macabre et magnifique à la fois.
Riche de toutes ces qualités, MO: Astray n’a pas pour autant fait trop de bruit lors de sa sortie il y a un an (25 octobre 2019) sur Steam. Peut-être cet action-platformer linéaire s’est vu noyer sous des tonnes de rogue-like ou de metroidvania. Pourtant, aujourd’hui, le fait de ne pas appartenir à ces deux genres rois du jeu indépendant semble être son meilleur atout selon ses fans.
Et son portage sur Switch le 10 septembre 2020, ainsi que le futur portage sur mobiles prévu pour le 12 novembre via iOS et Android sont la preuve d’un engouement grandissant pour ce titre, qui mérite que l’on s’y accroche.
Flow Weaver – Le contrôle des dimensions à portée de mains
Linkas
Eldest Souls – Dark Souls of the Colossus
Pingelton
Monochrome World – La pluie apportera de la couleur sur PC et Switch
Pingelton