Les rumeurs autour d’un retour de la série se faisaient de plus en plus insistantes ces derniers mois. On en parlait si bien que l’on y croyait, et finalement c’est arrivé : Konami a profité du dernier Showcase PlayStation pour entrer sur le devant de la scène et ainsi ranimer les souvenirs des fans. Et ce n’est pas une, mais deux révélations qui ont retenu notre plus grande attention. De fait, il faudra s’attendre à voir paraître une première collection de remasters comprenant les trois Metal Gear Solid et le remake du troisième opus sorti 2004.
À l’approche de ses trente-cinq ans, la série culte des Metal Gear aura droit à des célébrations dignes de son nom. Et si le premier volume compilant les épisodes sus-mentionnés doit arriver au cours de cet automne, on ignore encore ce qu’il en est du remake, sa date de parution étant actuellement hors de propos. Ce qui n’est pas surprenant au vu du peu d’images diffusées ce mercredi 24 mai 2024. Pour autant, est-ce à dire qu’il n’y a vraiment rien à exploiter, à raconter à son sujet ? À vrai dire, c’est tout le contraire, car cette nouvelle annonce vient également apporter quelques interrogations (plus ou moins légitimes) dans nos têtes quant aux intentions de Konami.
Bien entendu, on ne va pas se leurrer : avant toute chose, l’objectif du géant japonais est avant tout mercantile et vise donc à capitaliser sur la nostalgie qu’éprouveraient les joueurs. Chose désormais bien ancrée dans le paysage vidéoludique où le public est au moins autant habitué à regarder vers le passé qu’à attendre un avenir plein de nouveautés. Ce qui, pour certains, est plus que problématique, et peut-être révélateur d’un mal assez profond dans l’industrie, laquelle semble alors emprisonnée dans l’ombre d’œuvres historiques. La preuve, à chaque conférence (ou presque) on a le droit à un moment consacrée à l’une d’elles, que ce soit avec Nintendo, PlayStation, etc.
Ainsi, après Silent Hill ou encore Suikoden, c’est la série initiée par Hideo Kojima qui y aura droit, sans pour autant être supervisée par l’homme en question, cela va de soi. Mais où cela mènera-t-il ? L’auteur aura-t-il une influence ? Peut-on s’attendre à ce que Konami se détache de la vision de son créateur ? Une telle orientation constitue forcément un risque. Et on ne peut pas vraiment dire que l’éditeur japonais soit forcément ouvert à cela. D’une part, faire quelque chose de différent de Snake Eater serait un excellent moyen pour Konami de montrer de quoi la société est capable sans Kojima. Une façon de s’affranchir. Puis, deuxièmement, il serait complétement inepte de reproduire trait pour trait le jeu original, ce que le nouveau remaster prévu pourrait faire aisément. Sauf si, bien entendu, le but n’est encore une fois que de produire un titre qui ne se distingue que par ses graphismes modernisés.
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