Alors que la pré-saison bat son plein avec une refonte totale des items, ainsi que des buffs/nerfs à qui mieux-mieux, Riot continue de bousculer le petit monde des MOBA en s’attaquant au marché mobile avec la bêta de League of Legends: Wild Rift. Un titre attendu par toute une communauté désireuse de casser du Nashor allongé sous la couette, et qui risque de faire mal à sa copie made in Tencent, Arena of Valor. Nous avons joué au jeu, l’heure est venue pour nous de vous donner notre ressenti sur la version mobile du plus grand jeu actuel.
On attaque directement notre avis sur la bêta de League of Legends: Wild Rift avec le point que l’on attendait le plus : celui de l’ergonomie. En effet, transposer une œuvre qui se manie à la souris et au clavier peut en effrayer plus d’un, même si, pour citer encore une fois Arena of Valor, d’autres studios ont prouvé que la chose était possible. Un exploit réitéré par la version mobile de LoL. Se contrôlant intégralement via l’écran tactile de votre smartphone, le jeu détonne de par l’intuitivité de ses commandes.
On en est presque à préférer ce support au PC à ce niveau, c’est dire ! Une ergonomie de haute volée qui pourrait bien servir de porte d’entrée pour des joueurs manettes facilement perdus devant un clavier.
De plus, Wild Rift bénéficie aussi d’un système de lock qui rendra la tâche aisée pour les débutants, à défaut d’être possiblement frustrante pour les joueurs de haut niveau, les sorts étant presque téléguidés, et de ce fait « inratables ». Une prouesse de prise en main qui s’explique aussi par le roster « limité » du jeu. On y retrouve majoritairement les champions aux mécaniques les plus simples, ainsi que les quelques must-have adulés par la communauté.
Cependant, n’espérez pas avoir tous les champions dès le départ, car en dépit d’utiliser votre compte Riot pour se connecter, Wild Rift se considère comme bien distinct de son grand frère sur PC, et vous obligera à redémarrer à 0.
On se demandait d’ailleurs comment Riot allait différencier Wild Rift du LoL classique, et nous n’avons pas été déçus de la réponse ! Tout d’abord, le jeu reprend le gameplay et le « design » des premières saisons (la 3 surtout), ce qui fait du titre un véritable appel du pied pour les fans déçus des récents changements. Un choix qui s’accompagne aussi d’autres mécaniques, plus attendues sur le format, comme par exemple des events quotidiens, ainsi que des défis reprenant le lore de la franchise. Un petit plus pour les vrais fans, qui passeront de nombreuses heures à SoloQ tant que possible pour développer leurs connaissances sur ce monde.
Le jeu a été testé sur un iPhone 8 classique et à jour, force est d’admettre que le jeu tourne du feu de dieu, sans aucun ralentissement, même lors des teamfights. Esthétiquement, League of Legends: Wild Rift se paie même le luxe d’avoir des graphismes plus sympatoches que sur les PC low graphismes. Le matchmaking est rapide, néanmoins assez peu intuitif pour choisir son placement sur la map, ce qui pourrait poser quelques problèmes aux afficionados de parties rapides.
Cette bêta de League of Legends: Wild Rift nous aura ravis de bout en bout, et augure vraiment du bon pour la suite. On espère surtout voir une synergie entre Wild Rift et son grand frère sur PC apparaître dans le futur, car recommencer à 0 le farming de personnages peut s’avérer vite contraignant.
Ajoutons à cela un roster que l’on souhaite voir s’agrandir, ainsi que l’arrivée d’autres modes de jeu, plus cohérents avec le format mobile (le 3 v 3 notamment), et nous aurons là une version mobile de haute volée. Même si, pour l’heure, le pari est réussi pour les équipes de Riot Games, qui accouchent ici d’un bon début de titre, suffisant peut-être pour faire trembler les cadors du support.
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