Après le démantèlement de Volition, le groupe suédois s’apprêterait à se défaire de son studio acquis en 2021 pour environ un milliard de dollars : celui à qui l’on doit la série des Borderlands, Gearbox. C’est ce que nous affirme Reuters (par le biais de MarketStreet), des sources considérées comme fiables avançant la possibilité que la société suédoise soit attirée par l’idée de vendre à des « grands conglomérats internationaux de l’industrie ». Des offres auraient même déjà été émises.
Embracer traverse actuellement une phase de restructuration, laquelle aurait été causée par un partenariat à deux milliards de dollars finalement annulé en mai dernier, et ce, de manière inattendue. Ce contrat, si l’on se fie à ce qu’Axios a rapporté dans ses colonnes, ne serait autre que celui passé avec le très controversé Fonds d’Investissement Saoudien.
Si on ne sait le pourquoi du comment, le fait est que la rupture a été définitivement consommée, et cela, après sept mois de négociations. Un revirement assez surprenant pour être souligné quand on sait l’intérêt qu’a l’Arabie Saoudite vis-à-vis de l’art vidéoludique, où, depuis quelques années, il ne cesse d’investir massivement. Nintendo, SNK Global ou encore EA figurent parmi les entreprises concernées.
D’autant qu’ici, avec Embracer, il y avait de grosses licences à exploiter, surtout depuis le rachat de la branche occidentale de Square Enix. Alors, quels ont été les motifs qui ont fait reculer les Saoudiens ? On le répète, on n’en sait rien. Mais peu importe, au final. Ce qu’il faut retenir c’est que ce marché avec le Royaume aurait dû aider l’entreprise à surmonter les difficultés qu’elle se traîne. Au lieu de cela, l’échec de l’accord a plutôt été pénalisant et a fait chuter les actions du groupe de 40%.
Si la vente de Gearbox n’est encore à ce jour qu’une rumeur, Jason Schreier de chez Bloomberg, dont les renseignements sont très souvent solides, a apporté de nouveaux éléments appuyant la chose. Et notamment un mail émis par Dan Hewitt (le chef de la communication de Gearbox). Ce dernier indique les différentes éventualités qui s’offrent à l’entreprise.
Et toutes les options sont ouvertes. Hewitt ne ferme en effet la porte à aucune éventualité, bien qu’il soit plus que favorable à ce que Gearbox continue de faire partie du groupe. Voici ce qui a été déclaré :
L’hypothèse de base est que Gearbox continue à faire partie d’Embracer. Cependant, de nombreuses options sont à l’étude, notamment le transfert de Gearbox, la prise d’indépendance de Gearbox, et d’autres encore. En fin de compte, nous irons de l’avant avec la voie qui sera la meilleure pour Gearbox et Embracer.
Vendra ? Vendra pas ? Telle est la question. En tout cas, à l’heure qu’il est, la société peut se satisfaire d’avoir enregistré une hausse de 5% de ses actions après l’émergence de cette supposée mise en vente, même si la tendance n’était que temporaire…
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