Final Fantasy VII Remake Intergrade est donc finalement de sortie sur nos jolis PC, à défaut d’enfin montrer le bout de son nez sur la dernière-née de Microsoft. Exclusif à l’Epic Games Store, on attendait cette version portée de la version PS5 avec autant d’impatience que d’appréhension, Square Enix n’étant pas réputé pour faire des miracles lorsqu’il s’agit de porter un épisode de sa saga phare sur nos ordinateurs.
Alors cette fois-ci, le contrat est-il rempli ? Le jeu tourne-t-il sans sourciller tout en affichant la même qualité graphique que la mouture PS5 ? Eh bien, c’est un oui qui s’accompagne néanmoins d’un gros « mais ».
Oui, car nous n’avons rencontré aucun problème majeur lors de notre phase de test. Hormis quelques chutes de framerate ici et là, notamment dans les taudis du Secteur 7 et à Wall Market, rien de problématique n’est à signaler. Néanmoins, il vous faudra une bonne bécane pour faire tourner la bête dans des conditions optimales. Notre RTX 3070 Ti n’a donc pas été de trop, tout comme nos 16 Go de RAM, et nous avons pu obtenir du 90 FPS (et bien plus encore) en 4K quasi constant. Notons aussi que durant les combats, toujours aussi dynamiques au passage, nous n’avons connu ni lag, ni freeze.
Concernant la prise en main au combo clavier/souris de ce FF VII Remake Intergrade, si l’on ne peut que vous recommander le jeu à la manette, pour un plus grand confort, force est de constater que cela fait le boulot et qu’après un temps d’adaptation forcément nécessaire, tout roule comme sur de bonnes vieilles roulettes. Attention néanmoins, faites-vous votre propre configuration des touches dans les options du jeu, car au vu de la proposition de base, cela se voit que la firme japonaise n’est pas très adepte du PC.
Mais encore une fois, Square Enix s’est montré particulièrement fainéant. Au niveau des options des réglages graphiques, c’est le néant absolu, à tel point que nous n’avions pas vu si peu de possibilités offertes depuis très, très longtemps. On ne peut ni régler les options d’antialliasing, ni les reflets (le Ray-Tracing ? Connais pas !), ni les effets volumétriques, ni rien qui touche un tant soit peu à la présentation graphique du jeu dans le détail. Impossible non plus de profiter des possibilités du DLSS de Nvidia ou bien même du AMD FSR, ce qui aurait été un plus indéniable pour les configurations modestes. Comble du comble, les écrans ultrawide ne sont pas pris en charge et si cela passait pour un AAA il y a dix ans, aujourd’hui cela fait clairement tache.
Square Enix oublie ainsi que le PC est un outil de jeu, mais aussi de bidouilleurs et que c’est une plateforme hétéroclite réunissant des joueurs officiant sur des mastodontes et d’autres sur des configurations moyennes. Le peu d’options de réglages graphiques est donc assez handicapant, et ce n’est pas ceux permettant d’augmenter ou de diminuer la densité de la foule présente ou encore la résolution globale et des ombres qui permettent d’optimiser le jeu.
Reste que ce Final Fantasy VII Remake Intergrade n’est pas non plus honteux et offre de très nombreuses heures de jeu, puisqu’en plus du jeu de base, cette édition donne accès au DLC INTERmission mettant en scène Yuffie pour une longue mission se déroulant en parallèle du segment principal. En plus de cela, les quelques bonus liés aux éditions Deluxe et de précommandes des éditions consoles sont aussi de la partie. On parle là d’accessoires de combat ou encore d’invocations.
Alors, est-ce que l’on vous conseille cette version PC ? Tout dépend de quelques facteurs. Très clairement, si vous n’avez pas pu mettre la main sur la version PS5 du jeu et que votre machine est capable de bien faire tourner FF VII Remake Intergrade, vous pouvez y aller les yeux fermés. Par contre, si vous possédez déjà le titre sur le support nouvelle génération de Sony, on ne voit pas ce que vous aurez à gagner à débourser la somme (exorbitante !) de 80 euros, hormis si vous êtes un fan hardcore et que vous souhaitez posséder ce remake sur tous les supports possibles. Et une dernière fois : prévoyez une grosse bécane, car le jeu se montre gourmand.
Test Final Fantasy VII Remake – L’incroyable réécriture d’un mythe
Danceteria
Final Fantasy XVI – Pas de nouvelles, mauvaises nouvelles ?
Loriynn
Final Fantasy VII Remake PC serait le pire portage pour un jeu AAA
Kyujilo