Préparez-vous à un déluge de violence et de brutalité. C’est ce que nous promet Obelisk Studio avec l’annonce de leur nouveau jeu intitulé Displacement. Mais qui est ce studio qui nous promet une avalanche de gore ? Obelisk Studio est un studio lyonnais qui nous avait déjà offert en 2023 le sympathique jeu de plateforme inspiré de Super Meat Boy : Ghostland Yard. Les développeurs, pour la plupart vétérans de l’industrie ayant œuvré sur Far Cry 6 ou Sons of the Forest, reviennent avec une proposition de survival horror qui tâche.
Alors que l’année 2025 semble être déjà bien chargée dans le genre avec The Occultist, Cronos ou encore le prochain Dark Pictures, comment Displacement arrivera-t-il à se démarquer ?
Dans Displacement, vous incarnez Arthur Bishop, un psychologue dépêché dans une station plongée dans un épais blizzard hivernal et en proie à la folie. Tout au long de votre odyssée vous serez confronté à des hordes d’ennemis complètement détraqués mais également à des puzzles qui vous demanderont de jouer avec la température pour débloquer le passage.
Les premières images dévoilées ne nous disent pas grand-chose de plus sur le plan scénaristique, mais là où Displacement semble tirer son épingle du jeu, c’est au niveau de sa balance entre différents niveaux d’horreur. Le jeu promet de nous glacer le sang avec des visions horrifiques folles que n’auraient pas reniées Lovecraft ou Carpenter. Et d’un autre côté les développeurs misent beaucoup sur un gore outrancier lors des combats avec son lot de têtes fendues et de corps devenus des bidons de sang au contenu illimité.
La peur et le sentiment d’urgence dans les combats ne sont pas sans rappeler des ténors du genre tels que Condemned et F.E.A.R. et dans une moindre mesure la tentative opérée par The Callisto Protocol.
Comme nous l’avons dit précédemment, Displacement est un jeu d’action autant que d’horreur. Et il apparaît être très orienté sur le combat au corps-à-corps. Quelques armes à distance semblent tout de même être de la partie avec un lance-flamme par exemple. Mais le coeur du gameplay se concentrera sur un système de parades et de contre-attaques bien placées pour triompher des nombreux maniaques qui tenteront de vous mettre des bâtons dans les roues tout au long de votre progression. Les armes, une vingtaine à peu près, pourront être récupérées sur les cadavres de vos ennemis mais aussi dans le décor, comme une hache à incendie dans son placard de sûreté ou un tuyau à arracher du mur.
Pour une immersion toujours plus prenante, les développeurs ont fait le choix d’une aventure sans ATH. Vous devrez vous fier au comportement, au souffle ou encore au bruit produit par le protagoniste pour décider de quand user d’un medikit.
Alors est-ce que Discplacement pourrait avoir sa place dans le cœur des amateurs d’horreur ? Nous pourrions émettre quelques réserves quant à la direction prise. Une œuvre horrifique ne doit pas se vendre sur le simple argument de sa brutalité ou de sa violence graphique. Les propositions horrifiques modernes penchant de ce côté de la balance ne sont en général que des tortures-porn guère intéressantes lorsqu’il s’agit de se pencher sur son scénario ou son ambiance globale. Les quelques visions d’effroi présentes dans le trailer nous font espérer plus qu’un simple déferlement de violence. Espérons que Displacement aura plus à proposer qu’un matraquage gore en règle. Si la proposition vous intéresse, Displacement est disponible en wishlist Steam.
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