Fer de lance d’Ubisoft aux côtés du prochain Assassin’s Creed, Watch Dogs: Legion s’est enfin laissé piloter par quelques chanceux confrères ibériques d’Areajugones le temps d’une preview. Et comme nous pouvions le prévoir, la vraie star du prochain monde ouvert dystopique sera le système de recrutement.
Attaquons directement au cœur du sujet avec le ressenti de notre confrère Ramon Baylos au sujet de cette mécanique sur laquelle le jeu communique énormément. C’est au cours d’une poignée de missions de l’aventure principale que le journaliste a pu apprécier une approche nouvelle du monde ouvert, où tout est réellement possible. Loin d’être un simple délire de marketeux sous la meilleure meth de tonton Walter, le recrutement se révèle être en réalité l’ingrédient secret à la base de la recette Watch Dogs: Legion.
Chaque habitant de ce Londres dystopique a sa propre vie, et il ne tient qu’à vous de le rallier à votre cause en aidant ce dernier dans le but de gagner sa sympathie. Un exercice potentiellement « rébarbatif » à la longue, mais qui fonctionne vraiment sur le court terme. D’autant plus qu’Ubisoft a bien pensé à vous laisser une map révélant le positionnement des personnes les plus intéressantes à embrigader. Un choix sur lequel nous sommes mitigés, car le gain de temps semble réel, mais la découverte de l’humain, qui semblait être à nos yeux l’un des points forts de la mécanique, perd en importance.
Pas de panique toutefois, car une fois que vous aurez rassemblé assez de fidèles (dont la grand-mère, on vous connaît !), vous pourrez réaliser les diverses missions du jeu de mille et une manières. Une promesse bien partie pour être tenue d’après Ramon qui, entre l’assaut au drone volant d’un maçon,et le lâcher d’abeilles robots tueuses d’un apiculteur, n’a eu que l’embarras du choix pour parvenir à ses fins.
Certains joueurs s’étaient plaints du côté plus jeune et rebelle du second épisode, enrayant la portée assez mature du propos du tout premier Watch Dogs. C’est donc en bon Salomon que le studio français coupera la poire en deux, conservant ainsi l’esprit rebelle, servi par une plus grande maturité dans les thèmes évoqués. Ainsi on retrouvera la gravité d’une oppression constante mêlée à des traits d’humour qui allègeront l’ensemble du propos du jeu.
D’ailleurs, quand on pense Watch Dogs, la première chose qui nous vient à l’esprit, c’est le piratage. Le hacking comme disent les buveurs de thé. Et dans ce troisième volet, les mécanismes de piratage ont été quelque peu simplifiés afin d’offrir une expérience plus intuitive. Toutefois, cela ne signifie pas que les possibilités offertes par le jeu s’amoindrissent, car au contraire, il semblerait que l’on puisse avoir au moins autant de possibilités d’utiliser le hacking que dans les épisodes précédents.
Ainsi, le jeu semble prendre la direction d’un entre-deux, afin d’atteindre un certain équilibre souhaité depuis longtemps en conservant le meilleur de ses prédécesseurs, tout en ouvrant la porte aux nouvelles fonctionnalités pertinentes avec l’œuvre d’Ubisoft.
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Drakyng