Creative Assembly fait face à une très longue pente à remonter après les errements de ces dernières années, et doit démontrer auprès de la communauté des fans que les bonnes leçons ont été tirées des désastres. Total War: Pharaoh, sorti l’année dernière dans l’indifférence générale, est l’emblème de cet enjeu tant le titre a été la culmination de tout ce qui n’allait plus dans la franchise Total War (manque d’innovation, fainéantise, jeux limités à des zones restreintes, avarice éhontée, mêmes graphismes et UI d’un jeu à l’autre, etc.), mais représente aussi une opportunité de rédemption pour le studio britannique.
Si le prix a été réduit de 20 euros et les joueurs remboursés de la différence, la roadmap de DLC a été dissoute et remplacée par un DLC gratuit introduisant deux factions des Peuples de la Mer avec pas moins de 37 nouvelles unités et de nouvelles mécaniques, disponible le 25 janvier.
L’on retrouve ainsi le peuple des Sherden, dirigé par Iolaos. Une horde de maraudeurs qui ne demande qu’à s’agrandir au fur et à mesure que ses troupes progressent à travers les anciens empires égyptiens et hittites. À leurs côtés arrivent les Peleset de Walwetes, un peuple qui cherche à s’installer dans les terres de Canaan pour y bâtir son propre royaume, par la force bien entendu.
Ce DLC permet donc à CA d’ajouter de nouvelles factions jouables, mais aussi de nouvelles mécaniques, parmi lesquelles une nouvelle Tradition Royale pour les Peuples de la Mer ainsi que l’introduction d’une tradition personnalisée « Forgez votre propre voie » pour toutes les factions du jeu. S’y ajoute une mécanique spécifique aux hordes et les divinités des peuples composant les Peuples de la Mer qui font également leur entrée dans le panthéon du jeu.
Innovation notable : parmi les nouvelles unités se trouve un chariot tiré par des bœufs et présenté comme un véhicule de transport pour permettre à une unité de choc d’en débarquer et d’attaquer l’ennemi à revers. Innovation inattendue, mais bienvenue pour un jeu dont les batailles sont peu variées, et qui représente de nouvelles possibilités intéressantes pour les autres Total War à venir.
Quant à ceux qui aimeraient voir venir un Total War: Warhammer 40K dans un futur proche, cette nouveauté va très certainement dans ce sens.
Un contenu sympathique, dense et gratuit bienvenu. D’autant qu’il est désormais suggéré dans la FAQ du jeu que Total War: Pharaoh pourrait recevoir une grande extension de la carte de campagne plus tard dans l’année. Peut-on voir arriver Babylone et Mittani ? Est-ce une référence à la rumeur persistante selon laquelle les jeux Troy et Pharaoh vont merger leurs cartes de campagne à la manière des jeux Warhammer ?
Dans la grande allée du temple de Louxor, un scribe s’assoit à l’ombre des grandes statues d’Amon. Il prépare sa plume et regarde le puissant astre solaire s’élever sur les cités et les empires en se perdant dans ses songes : l’histoire de Total War: Pharaoh est encore à écrire.
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