Depuis son lancement en Early Access le 7 juin, The Explorator divise : univers intrigant, direction artistique forte, mais aussi bugs persistants, mécaniques rugueuses et accueil tiède. Pourtant, derrière ce démarrage maladroit se dessine un projet porté à bout de bras par un développeur solo qui mise tout sur le dialogue avec les joueurs. L’objectif ? Construire un jeu non pas en secret, mais à vue, au fil des correctifs et des retours.
Le jeu repose sur une structure semi-ouverte, avec des zones interconnectées, un système d’inventaire, des armes à feu rudimentaires, de l’escalade, et un soupçon d’énigmes environnementales. Le joueur doit composer avec des munitions limitées, des ennemis imprévisibles, et une interface volontairement brute, dans un monde en ruine où le récit émerge par fragments.
Sorti dans un état encore brut, The Explorator embarque les joueurs dans un univers mystérieux inspiré d’Atlantis, où survie et exploration riment avec solitude. Mélangeant esthétique cell-shadée, gameplay narratif et ambiance rétro-futuriste, le jeu propose une expérience à la croisée de S.T.A.L.K.E.R., Zelda et d’un Metroid Prime artisanal. On y incarne un aventurier isolé, chargé d’explorer les ruines d’Ospolis et de ses environs, forêts, cavernes et abîmes, dans une quête aux contours encore flous, portée par l’atmosphère plus que par les dialogues.
Le jeu repose sur une structure semi-ouverte, avec des zones interconnectées, un système d’inventaire, des armes à feu rudimentaires, de l’escalade, et un soupçon d’énigmes environnementales. Le joueur doit composer avec des munitions limitées, des ennemis imprévisibles, et une interface volontairement brute, dans un monde en ruine où le récit émerge par fragments.
Un développement à ciel ouvert
Dès les premières heures, les critiques n’ont pas manqué : problèmes de visée, bugs d’ennemis, performances inégales ou encore interface désuète. Si ces défauts ont valu au jeu un accueil mitigé sur Steam, ils n’ont pas été ignorés. Le développeur, seul aux commandes, a entamé une série de correctifs rapides, avec une première vague dès le 9 juin. Dans la foulée, il a également publié une roadmap publique qui trace l’évolution du jeu jusqu’à une version 1.0 prévue fin 2026, avec des ajouts majeurs comme de nouvelles quêtes, zones inédites, contenus narratifs et mécaniques supplémentaires.
Une mise à jour plus ambitieuse est sortie une semaine plus tard, le 17 juin, en apportant son lot de corrections. Le rythme des ajustements témoigne d’une volonté claire : corriger vite, tout en posant les bases des prochaines évolutions.
Le message est constant : pas question de masquer les failles, mais plutôt de les traiter à vue, en lien direct avec les joueurs. Et ça fonctionne. Certains points bloquants du lancement sont déjà derrière nous, d’autres sont toujours présents. On y entrevoit de nouvelles quêtes, des zones inédites, un univers à étoffer et des donjons en remplacement des effets trop gourmands.
The Explorator reste un titre fragile, mais c’est aussi ce qui fait sa singularité. Il se présente comme un jeu en devenir, imparfait mais sincère, qui assume ses limites tout en proposant une expérience différente : une aventure qui se construit, à la fois devant et avec les joueurs.
Test Crown Gambit – Liturgie du doute
ElMama
Eriksholm The Stolen Dream va-t-il s’infiltrer dans nos wishlists ?
n1co_m
Mindseye – Quand l’ambition vire au cauchemar
Gorz