Il y a maintenant deux ans sortait Override: Mech City Brawl, le titre nous mettait aux commandes d’un robot pour des combats en arènes. Le concept semblait séduisant, mais pourtant, bon nombre de défauts sont venus gâcher l’expérience : un contenu trop limité, une prise en main et des combats trop brouillons… Bref, tout n’était pas rose au pays des méchas. Avec l’arrivée de Override 2: Super Mech League, nos attentes étaient grandes et nous espérions que les défauts majeurs du premier titre allaient être corrigés.
Un contenu plus conséquent, plus de rythme dans les combats… Autant de défauts que l’on trouvait dans le premier épisode et qui n’ont malheureusement pas été corrigés. Mais alors, que nous apporte ce nouveau jeu ?
(Test Override 2: Super Mech League sur Switch réalisé à partir d’une copie du jeu fournie par l’éditeur)
Jouons au mecha-no
Avant de commencer, faisons les présentations, Override 2: Super Mech League est un jeu de combat en 3D entre robots (des mechas), développé par le studio brésilien Modus Studios Brazil, ces nostalgiques de Goldorak, Gundam ou même Power Rangers sont aux commandes de ces géants de fer.
On précise directement. Si vous n’avez pas de compte online, passez votre chemin. En effet, il ne vous sera impossible de jouer même en local avec un ami ou contre l’ordinateur si vous n’avez pas d’abonnement au Switch Online. Parlons maintenant des différents modes de jeu, ces derniers sont au nombre de quatre :
- Jeu rapide : dans ce mode, il sera possible de lancer rapidement un combat en ligne en mode 1v1 ou bien un combat à 4.
- Ligue : il s’agit ici d’un équivalent d’un mode carrière dans lequel il vous sera possible d’évoluer au sein de plusieurs ligues et vous pourrez, via le garage, vous procurer de nouveaux mechas grâce à l’argent gagné durant vos combats.
- Versus : pour les parties en local avec un ami (mais avec un compte Switch Online obligatoire…), en ligne ou contre l’IA pour des combats en 1v1 (en écran splitté) ou 2v2, c’est par ici que ça ce passe.
- Entraînement : le nom du mode parle de lui-même, vous êtes ici pour vous entraîner et apprendre les quatre combinaisons de touches nécessaires à vos combats.
- Garage : il ne s’agit pas d’un mode de jeu, mais c’est ici que vous pourrez, grâce à l’argent que vous gagnez durant vos matchs de ligues, vous acheter de nouveaux mechas, changer votre avatar ou bien afficher fièrement vos titres durement gagnés.
C’est le mech plus ultra
Le roster est composé de vingt mechas, tous très bien faits avec un character design très recherché. Il y en a pour tous les goûts, ça va du pseudo-MechaGodzilla à un robot licorne, en passant par un robot poisson. Chaque mecha possède des attaques et des gestuelles uniques, mais tous ont exactement la même combinaison de touches pour la réalisation des combos via les gâchettes. Nous sommes loin de la variété de combos d’un Street Fighter par exemple, mais cela n’est pas forcément un point négatif, au contraire. Car il n’est pas nécessaire d’apprendre des combinaisons interminables de touches, ce qui rend le jeu très accessible.
Un petit temps d’adaptation est nécessaire pour s’habituer à la lourdeur du gameplay, ça reste des mechas tout de même ! Il est possible d’attraper/jeter son adversaire, sauter, se défendre, récupérer des armes qui apparaissent dans l’arène, donner des coups de poing et des coups de pied et d’exécuter des attaques ultimes une fois la jauge remplie.
Tu as vu ta tête, mech ?
Graphiquement, les robots sont vraiment très bien faits, ils évoluent dans des arènes destructibles représentant différents environnements apportant une jouabilité différente à chaque fois soit par leur verticalité soit par leur dangerosité, avec de la lave en fusion qui nous endommage, par exemple. Cependant, ces arènes sont très petites, trop petites peut-être, et provoquent de sérieux problèmes de caméra, cette dernière ayant souvent la fâcheuse tendance de se placer derrière un élément du décor.
Tout ceci est accompagné d’une bande-son plutôt bien choisie, notamment celle de l’écran titre permettant de vous mettre immédiatement dans l’ambiance.
En deux ans, Modus ne semble pas avoir corrigé les défauts du premier volet. Loin d’être irréprochable, Override 2: Super Mech League reste un jeu amusant et très facile d’accès pour des parties courtes. Il en ressort une vraie sensation de puissance à regarder nos mechas soulever un bâtiment pour le jeter sur nos adversaires.
Si vous êtes un adepte des jeux de vs. fighting avec une multitude de combos, alors ce jeu n’est pas pour vous. Aucun mode solo n’est disponible, puisque le jeu est uniquement destiné au online. Toutefois, les serveurs de jeu semblent déjà vides, et trouver un adversaire n’est pas une mince affaire. Qu’on se le dise, le jeu est surtout destiné aux jeunes joueurs et aux vétérans du mecha nostalgique d’un temps passé.