Knockout City nous était annoncé pour le 21 mai 2021. Le voilà donc disponible gratuitement jusqu’au 30 mai, histoire de nous faire une idée du jeu avant de potentiellement l’acheter pour la modique somme de 19,99 euros (29,99 euros pour la version Deluxe).
Rappelons que Knockout City promettait un jeu de dodgeball innovant, dans un univers futuriste, le tout en multijoueur. Et justement, des titres multijoueurs, ça se compte à la pelle ; un défi de taille donc pour Velan Studio qui doit faire preuve d’une certaine originalité pour se démarquer du lot. Si les premières images du jeu avaient l’air de tenir leurs promesses, qu’en est-il réellement une fois la partie lancée ?
(Test de Knockout City sur PS4 réalisé à partir d’une copie du jeu fournie par l’éditeur)
Les clefs de la réussite
Si Knockout City reste un jeu accessible au plus grand nombre grâce à une prise en main relativement aisée, il vous faudra cependant établir une stratégie de jeu pour espérer remporter les manches et progresser. Première mécanique à maîtriser : le mouvement.
Qu’on se le dise, si vous ne bougez pas, ce n’est pas la peine d’espérer gagner. De quoi vous donner la nausée, mais il vous faut sauter, dasher, bouger la caméra, courir, si vous souhaitez assommer vos adversaires, ne pas devenir une proie facile et la cible d’un acharnement typique des modes multijoueur. N’hésitez pas à prendre correctement votre personnage en main dans les entraînements ; vous n’en sortirez que plus fort pour les parties en ligne.
Et n’oubliez pas : la meilleure défense, c’est l’attaque (dans le jeu, hein). Alors, allez à la confrontation ! Si l’esquive sert à éviter un ballon, elle sert aussi à « taper » vos adversaires et leur piquer la balle, ou encore à les pousser dans le vide. Vous pouvez feinter vos tirs pour déstabiliser vos rivaux et les forcer à utiliser la touche qui permet de récupérer le ballon, et ainsi leur exploser la face (oui, ce jeu est un sacré défouloir).
Second aspect important pour assurer votre succès : la communication ! En complément du mouvement qui rendra le jeu assez vif, il vous faudra savoir dialoguer avec vos coéquipiers afin de vous mettre d’accord sur votre tactique de jeu, pour vous prévenir mutuellement, pour jouer de manière collective et ainsi prendre l’avantage sur vos adversaires. C’est finalement le propre des titres multijoueurs. Alors, on vous conseille de vous munir de votre casque et de votre micro. Au-delà de la communication avec les joueurs rencontrés aléatoirement lors des matchmaking, qui soit dit en passant sont plutôt rapides, vous avez la possibilité de créer/rejoindre une « bande ». L’union fait la force !
Mais on fait quoi concrètement dans Knockout City ?
Le choix des playlists reste assez limité pour l’instant, et on espère que les saisons à venir offriront plus de diversité. On trouve des modes en 4v4, 3v3 et 1v1, qui s’articulent autour de cinq maps aléatoires (pour l’instant). Vous l’aurez compris, c’est un jeu de sport qui reprend le principe du « ballon prisonnier », de quoi vous rappeler votre enfance, à coup sûr ! Il vous faudra donc atteindre vos cibles pour gagner.
Chaque joueur possède deux vies, qui valent un point. En 3v3, votre « bande » devra atteindre 10 points dans un temps imparti, alors qu’en 1v1 le nombre de points gagnants s’arrête à 3. En termes de technique, voici ce que Knockout City vous permet de faire :
- Tir chargé ou non (cela influe sur la puissance de votre tir)
- Esquiver / Percuter
- Tir lobé
- Tir brossé
- Ballons spéciaux : ballon bombe, ballon sniper, ballon cage, ballon lune, multi-balles
- Planer : grâce à un planeur que l’on peut custom
- Devenir la balle : pas de ballon à proximité ? Aucun problème ! Devenez la balle et faites-vous lancer par l’un de vos partenaires ; d’ailleurs, si votre partenaire charge son lancer au maximum, vous devenez un « lancer bombe » et vous pouvez vous diriger vers vos adversaires pour en exploser plusieurs d’un coup.
On vous parlait d’entraînement un peu plus haut : celui-ci se fait dans votre « planque », dans laquelle vos ami(e)s peuvent se joindre à vous. Le concept est très sympa, il donne un semblant de fond à un jeu qui n’en a pas. Nous déplorons cependant qu’elle ne puisse pas être améliorée et customisée, à l’inverse de votre bande et de votre personnage.
Défilé à Knockout City !
Si vous aimez personnaliser votre avatar, vous avez de quoi faire ! Forme du visage, couleur de peau, tenues, accessoires, coupes et couleurs de cheveux, maquillage, planeur… La mode n’aura plus de secret pour vous, et votre avatar deviendra votre marque de fabrique. Laissez libre cours à votre imagination et révélez votre âme de styliste. On tient d’ailleurs à souligner la personnalisation inclusive qui fait du bien ! La customisation est aussi de mise pour votre équipe : choisissez une voiture, un logo, une bannière, un nom…
Bref, il s’agit ici de tout un pan du jeu que vous pouvez exploiter, grâce à toujours plus de récompenses obtenues à la fin des matchs.
Une participation toujours récompensée
Nous ne savons pas si cela se perpétuera au fil des saisons, mais pour l’instant, que vous gagniez ou non vos manches, vous obtenez des récompenses. Et comme dans tout multijoueur qui se respecte, vous avez des défis à réaliser. Les récompenses sont diverses : elles vont de l’XP qui vous fait monter en niveau, à de nouveaux éléments de personnalisation pour votre personnage, votre bande, votre voiture, votre planeur, etc. Pas de frustration à KO City !
Disons-le clairement : nous faisons vite le tour du jeu. Nous ne parlons pas d’ennui, mais plutôt de redondance. Invitez donc vos ami(e)s à rejoindre KO City pour rendre les manches plus enjouées et dynamiques. Les modes Diamond Dash et Ball-Up Brawl vous proposent des parties un peu plus originales, puisqu’elles sortent de la formule classique du « match à mort » : une chasse aux diamants pour le premier, et pas de ballon pour le deuxième !
Si le thème du jeu reste original, Knockout City reste cependant un multijoueur somme toute classique, qui ravira probablement les amateurs du genre. La direction artistique, pleine de couleurs et cartoonesque, reste agréable, même si l’on note une ressemblance frappante avec Fortnite. À l’image de beaucoup de jeux en réseau, Knockout City manque cruellement de background pour marquer sur le long terme. Ce genre de jeu est-il prédestiné à rester figé ou peut-on éventuellement espérer une évolution qui permettrait de l’aborder de manière un peu plus narrative ?