Écrire une critique de Just Dance 2026, avouons-le, c’est relever un drôle de défi : celui de parler d’un jeu qui n’a jamais prétendu être analysé, mais simplement dansé. Comment juger un titre qui ne change jamais et qui, pour autant, n’en a pas besoin ? Just Dance reste un cas à part. Ce n’est pas un jeu que l’on platine : c’est un divertissement que l’on sort. On le lance un soir, entre amis, sans ambition ni manette, juste pour bouger, rire, et rater ensemble une chorégraphie survoltée. Et ça, mine de rien, c’est tout un art !
(Test de Just Dance 2026 sur PS5 réalisé à partir d’une copie fournie par l’éditeur)
On connaît la chanson !
Car soyons clairs, Just Dance 2026 n’invente rien. Et ce n’est pas un mal ! La formule fonctionne toujours : des chorégraphies effrénées, un ton coloré, une convivialité immédiate. Le plaisir ne vient pas de la nouveauté, mais de la redécouverte. Ubisoft l’a bien compris : ce n’est pas un jeu qu’il faut révolutionner, mais un rituel qu’il faut entretenir.
Et cette année, celui-ci est particulièrement bien mis en scène. Les nouvelles chorégraphies témoignent d’un vrai soin : « Abracadabra » de Lady Gaga par exemple, en met plein la vue, avec des plans dynamiques, une mise en scène délirante et des costumes fidèles à la Mother Monster. Le cultissime « Born To Be Alive » de Patrick Hernandez, quant à lui, est ici accompagné d’un superbe court-métrage en stop motion, sur le thème d’Halloween, s’imposant même comme l’un des meilleurs numéros de la série, dans une chorégraphie à la fois drôle, accessible, poétique et d’une énergie communicative.
This is Just Dance
Et la vraie force de cette édition 2026, c’est une fois encore son catalogue. Là où les anciens Just Dance vous enfermaient dans leur playlist unique, celui-ci s’ouvre donc comme une encyclopédie du rythme. Tous les classiques sont là : Rasputin, Paparazzi, Dancing Queen, même des curioisités comme Baby Shark, les tubes Disney, et quelques autres titres assez improbables venus des précédents opus (Pac-Man, Tetris, Angry Birds…).
C’est un gigantesque best-of dans lequel chacun peut piocher selon son humeur ; la pop euphorique, le disco, le rock, ou encore le rap. De quoi assurer des soirées entières sans jamais retomber deux fois sur le même titre. Tout le monde, même les plus rabats joies, pourront y trouver leur compte ! On pioche, on explore, on crée ses playlists ; le jeu regorge de suffisamment de tubes, d’hymnes, de délires dansants pour garantir des heures d’amusement. Même si certains morceaux, à l’instar de Thrift Shop de Macklemore & Ryan Lewis, subissent une censure de leurs paroles les plus crues. Mais bon, rien de bien nouveau toutefois : c’est le compromis nécessaire pour conserver un accès grand public et un classement adapté aux plus jeunes.
I’ll dance, dance, dance, with my hands, hands, hands
Pour les nouveaux venus qui hésiteraient à acheter le titre : si vous aviez loupé l’info, plus besoin de manettes exotiques ni de capteurs à installer depuis belle lurette. Comme les années précédentes, Just Dance 2026 s’appuie sur l’application Just Dance Controller, disponible sur tous les smartphones. On le tient en main, on danse, et le jeu reconnaît nos mouvements avec une précision tout à fait satisfaisante.
La synchronisation est stable, les récompenses cohérentes ; on se sent plutôt bien récompensé dans l’effort, et c’est bien là le principal. Ajoutez à cela les paroles affichées en bas à gauche de l’écran façon karaoké, et vous obtenez la recette d’une soirée dansante réussie entre amis. Une fois encore, pas de bouleversement, mais la pleine maîtrise des outils modernes au service d’un jeu qui connaît les mécaniques de son succès sur le bout des doigts.
I did it my way
Quelques ajouts viennent pimenter la formule : la personnalisation de l’avatar reste sympathique, mais aussi celle de l’affichage des notes à l’écran (les fameux Perfect, Ok, Superstar, etc.), et autres encouragements visuels. Des touches purement cosmétiques, certes, mais qui sont ici les bienvenues pour faire l’expérience complètement nôtre.
Quant aux graphismes, ils font honneur à la série. Les chorégraphies des anciens opus conservent leur charme rétro et leur identité visuelle propre, tandis que les nouvelles prestations, elles, éblouissent par leur clarté, leur lisibilité et leur finition impeccable sur PS5. Chaque costume, chaque danseur et chorégraphies sont soigneusement sculpté pour captiver l’œil, et l’ensemble dégage une vitalité et un dynamisme qui rendent chaque session de danse très agréable à suivre.
Just Dance 2026 ne cherche pas à surprendre, mais à rassembler. Il ne révolutionne pas sa formule, parce qu’il n’en a pas besoin. Sa force réside dans sa constance : un plaisir simple, immédiat et bien sûr universel. On y revient toujours, parce qu’il suffit d’un téléphone et d’un peu d’autodérision pour s’amuser avec des amis. Et, cette année, incluant notamment une Lady Gaga mise à l’honneur plus que jamais, avec son récent album Mayhem et toute sa discographie revisitée, le show bat son plein.
Si vous cherchez le jeu idéal pour vos soirées pour simplement rire, transpirer ou partager un moment léger (et satisfaire des amis n’étant pas forcément aussi joueur que vous) : Just Dance 2026 reste le roi incontesté du dancefloor. Et vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire : Feel the beat under your feet, the floor’s on fire!

Test Ninja Gaiden 4 – Une suite qui tranche avec son héritage ?
Poulet

Test Final Fantasy Tactics: The Ivalice Chronicles – Tactique payante
Poulet

Test Les Sims 4 : À l’aventure – Bon pack mauvais timing
Absolem