Ubisoft. Voilà un éditeur qui déchaîne les passions. Chaque année, c’est la même chose, à savoir des annonces, trailers et autres séquences de gameplay qui mettent l’eau à la bouche, pour que l’on se retrouve au final avec des jeux qui se prêtent entre eux des mécaniques éculées similaires, même lorsque cela n’est pas justifié. Ne soyons pas mauvaises langues non plus, Avatar: Frontiers of Pandora a su s’émanciper quelque peu de cette réutilisation à outrance d’une formule aujourd’hui dépassée, redonnant ainsi espoir aux amoureux du géant français. On apprécie aussi le retour de plus petits projets ambitieux, comme les derniers Prince of Persia, sans pour autant renier l’amour des AAA, puisque Star Wars Outlaws et Assassin’s Creed Shadows débarquent cette année.
Concernant le titre tiré de la célèbre franchise créée par George Lucas, on va tout de même rester prudent, et cela, même si l’on est impressionnés par ce qui a été montré. On relativisera néanmoins ce dernier point, parce qu’au milieu d’une montagne d’étoiles qui pétillaient dans nos yeux lors de la présentation de gameplay faite à l’événement Ubisoft Forward, se sont glissés quelques petits parasites qui ont eu parfois raison de notre enthousiasme.
Croyez-le ou non, on veut l’aimer, nous, ce Star Wars Outlaws, et ce inconditionnellement. Un véritable jeu d’aventure dans lequel on incarne non pas un Jedi, mais une hors-la-loi qui joue du flingue pour se faire du fric dans un univers corrompu tombé entre les mains d’un Empire impitoyable. Oh que oui, on veut l’aimer. Alors, quel est le problème ? Eh bien, il n’y en a pas à proprement parler, puisque le jeu promet une véritable invitation au voyage et au dépaysement, a l’air riche d’un contenu plus que généreux et remplit tout le cahier des charges lorsque l’on parle de Star Wars.
Incarnant une criminelle, on devra se frotter aux différents syndicats du crime et jouer sur notre réputation pour s’en attirer ou non les faveurs, et l’on pourra même se la donner contre l’Empire, alors que l’écosystème mis en place regorgera de quêtes et de choses merveilleuses à découvrir. C’est en plus un véritable open-world transpirant la vie et qui jouit d’une présentation graphique très solide.
Le seul réel souci de cette longue présentation de gameplay de Star Wars Outlaws vient plus du segment mettant en avant l’observation et l’infiltration d’une petite base de hors-la-loi. Là, on retrouve tout ce que l’on aime le moins dans les jeux Ubisoft des dix, voire vingt dernières années. C’est-à-dire des jumelles qui nous permettent de marquer ennemis et points d’intérêt, du « wallhack » à l’aide de notre petite peluche sur pattes pour voir au travers des murs, une IA aux fraises, ainsi qu’une facilité d’approche déconcertante. Aussi, la partie gunfight qui a suivi nous a paru d’une mollesse assez hallucinante, mais gageons que cela n’est dû qu’à la piètre opposition et au fait que l’on voyait là un affrontement mineur.
Tout le reste nous a en revanche absolument ravis, comme cette petite phase de dogfight spatial auquel on ne s’attendait pas, alors qu’il sera possible de se promener dans les différents systèmes à bord de notre vaisseau pour accomplir quelques quêtes. Et donc, malgré les petits défauts repérés, ce Star Wars Outlaws s’annonce dantesque et pourrait devenir le meilleur jeu d’aventure se déroulant dans cet univers jamais sorti. En parlant de ça, rappelons qu’il arrivera le 30 août prochain sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC.
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