En septembre dernier, Remedy déployait pour FBC: Firebreak une imposante mise à jour censé ranimer l’intérêt pour l’expérience multijoueur. Malheureusement, les efforts des équipes de développement n’ont pas eu l’effet escompté. Atteignant difficilement les 260 joueurs connectés en simultané lors du déploiement de la mise à jour, aujourd’hui seul une trentaine de joueurs se rejoignent pour lutter contre le Hiss.
Face à cet échec retentissant, la direction de Remedy a décidé, d’un accord commun, de remplacer le PDG actuel Tero Virtala. C’est dorénavant Markus Mäki qui occupera la place de PDG intérimaire. Désigner Mäki comme successeur de Tero Virtala n’a rien de surprenant en soi, le principal intéressé étant cofondateur de Remedy et également l’un de ces actionnaires majoritaires possédant plus de 23 % des parts, loin devant Sam Lake (4.11%) et Tero Virtala (2.23%). Le studio finlandais attend patiemment de pouvoir nommer son nouveau PDG, mais en attendant, Virtala épaulera Mäki dans cette complexe transition et s’occupera de transmettre tout son savoir et ses responsabilités à son réel successeur.
L’échec critique et commercial de FBC: Firebreak laissera une marque dans le prochain bilan financier de Remedy qui devrait être dévoilé le 29 octobre prochain. Le studio s’attend bien évidemment à voir son résultat opérationnel (gains avant taxes et autres coûts) être inférieur à celui de l’année passée. D’après certaines estimations, les pertes avoisineraient les 16 millions d’euros contre un gain de 2 millions l’année dernière. Sans pour autant mettre la société dans le rouge, FBC: Firebreak a coûté et continue de coûter beaucoup d’argent à l’entreprise. Rien que pour le développement du jeu, Remedy aurait engagé 30 millions d’euros, en plus des 17 millions ayant servi à acheter la licence Control auprès de 505 Games.
Le départ de Tero Virtala aurait donc un rapport plus qu’évident avec cet échec. Bien que les rapports de Remedy fassent état d’une décision commune et faite à l’amiable, il serait étrange de ne pas considérer le cas FBC: Firebreak dans l’équation.
Les équipes de Remedy laisseront-elles peu à peu tomber FBC: Firebreak au profit du développement des futurs Control 2 et remake de Max Payne ? Le manque d’interêt pour FBC: Firebreak peut s’expliquer par plusieurs facteurs : l’univers encore trop « niche » du RCU (Remedy Connected Universe), la pluralité d’expériences multijoueur disponibles qui auront tôt fait de noyer Firebreak dans la masse ou encore le trop peu de contenus disponibles au lancement qui a manifestement déplu au plus grand nombre.
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