C’est une affaire qui défraie la chronique. Un japonais de 58 ans a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour avoir commercialisé des consoles Switch modifiées. C’est une première au Japon, bien que Nintendo soit connu comme étant particulièrement intransigeant vis-à-vis du piratage.
Condamnation d’un japonais pour vente de consoles modifiées : une première dans l’archipel
Jamais auparavant un citoyen n’avait été condamné pour ce type de délit au Japon. Assiste-t-on à une nouvelle jurisprudence dans l’archipel ? Fumihiro Otobe, puisqu’il s’agit de lui, est un japonais de 58 ans qui réside dans la préfecture d’Ibaraki, plus précisément à Ryugasaki. Il s’est fait prendre par la police nippone au mois de janvier.
L’homme est soupçonné d’avoir raccordé les puces favorisant le piratage des jeux sur les cartes mères de Nintendo Switch. Il pouvait y installer plus de vingt jeux piratés différents. Il commercialisait ensuite les consoles modifiées. Le montant du dommage et le nombre de machines modifiées vendues n’ont pas été révélés au public. Ce qu’on sait néanmoins, c’est qu’il vendait chacune de ces consoles à 175 € environ (28 000 yens). Un prix attractif jugé trop bas, ce qui a mis la puce à l’oreille.
Le début du procès s’est ouvert au début du mois d’avril où il a écopé de deux ans de prison avec sursis à la fin des audiences. Le verdict est assorti d’une période probatoire de trois ans. En d’autres termes, si l’incriminé se retrouve à nouveau devant la justice dans les trois années à venir, il écopera d’au moins deux ans de prison ferme. L’intéressé doit également verser une amende de 3 100 € (500 000 yens).
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L’acharnement de Nintendo contre le phénomène de piratage
Nintendo est réputée comme étant une société qui ne badine pas avec le piratage. Et c’est peu de le dire. L’entreprise japonaise mène une guerre acharnée contre tous les émulateurs. Et la plupart du temps, elle réussit à obtenir gain de cause en bénéficiant de la fermeture de ces derniers.
On se souvient du cas de l’émulateur de Yuzu. On se souvient aussi de l’arrêt rendu en février 2025 par la Cour de cassation en France en faveur de Nintendo. La responsabilité de l’entreprise Dstorage SAS a en effet été confirmé dans l’hébergement des copies frauduleuses des jeux de Nintendo. Un procès de plus remporté par l’entreprise japonaise contre ses ennemis pirates.
Seulement, les techniques de piratage sont diverses et l’entreprise ne peut pas être sur tous les fronts. Le cas présent nous démontre des systèmes de piratage qui visent à modifier frauduleusement les consoles Switch grâce à une puce.
La justice du Japon plus douce que celle du Canada en la matière ?
Une histoire similaire s’est déroulée au Canada, mettant en scène un certain Gary Bowser, un Membre du groupe Team Xecuter qui commercialisait du matériel pour pirater les jeux de Switch. Il fût condamné avec ses complices à 40 mois de prison et à une amende de 14,5 millions de dollars (USA) en 2022. Un verdict de loin plus dur et plus impitoyable que celui écopé par Fumihiro, qui laisse à croire que la justice nippone est plus douce en la matière que celle du Canada.
Certes, Gary fût relaxé après seulement 14 mois de prison pour bonne conduite, mais sa plus lourde peine sera de passer le restant de son existence à rembourser l’entreprise japonaise. En 2023, Gary a passé une interview sur The Guardian, il s’est montré optimiste en tentant de minimiser la situation. Il déclarera en effet que son cas aurait pu être bien pire encore, qu’il n’avait pas à se plaindre.
Toutefois, il convient de relever que ces deux affaires présentées ne sont pas tout à fait les mêmes, il s’agit de deux types de piraterie bien distincts. En entendant, le message est désormais clair contre tous ceux qui envisageraient de pirater les titres de Nintendo. Le géant japonais est un va-en-guerre et ne se laissera pas abuser de sitôt.
(En collaboration avec Agencelespirates.com)
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