Saviez-vous que nombreuses sont les sauces salades à avoir marqué l’histoire du jeu vidéo ? Non ? Eh bien, c’est normal, puisque ce n’est pas le cas. À l’exception faite d’un petit pot de mayonnaise, qui fit sa timide entrée sur Steam en 2016, dans l’incongru titre dénommé My Name is Mayo.
Le jeu développé par le studio Green Lava, déjà réputé pour de très sérieux titres tels que Mr. Massagy, dans lequel vous incarnez un masseur en série sur l’équivalent d’un Tinder virtuel, est particulièrement connu par les joueurs adeptes de bizarreries et d’humour loufoques (ainsi que les chasseurs de trophées en quête de récompenses faciles).
Car rien de plus ne vous attend dans ce jeu que ce que laisse supposer son titre. Pas de princesse dans un donjon, de pouvoirs à améliorer, ou même de gameplay ou de scénario pour habiller cette expérience « unique ». Juste un pot de mayonnaise sur lequel vous devrez cliquer, sur un fond musical ne dépassant pas les vingt notes dignes d’un film publicitaire des années 50, ainsi que beaucoup de blagues aussi irrationnelles qu’immatures qui rythmeront votre expérience.
Si le premier n’était qu’une joke sur laquelle on tenait à peine vingt minutes, il est surprenant de voir le studio remettre le couvert avec une suite, car il y a le risque du concept qui explose en plein et s’essouffle avant qu’on ait le temps de le dire. My Name is Mayo 2 est donc sorti le 16 novembre dernier sur Steam et sur le PlayStation Store de la PlayStation 4, et on est en droit de se demander si la sauce va prendre.
Eh bien, sachez qu’aussi surprenant que cela puisse l’être, c’est le cas. Plus complet, avec plus de paramètres à prendre en compte et toujours aussi ridiculement inutile, le titre s’étoffe un peu vis-à-vis de son prédécesseur et nous fait tenir une petite dizaine de minutes de plus. Ce qui est déjà pas mal.
Que ce soit de faux crédits, plombant le joueur d’un texte sans fin, sans ni queue ni tête, ou les modes alternatifs de jeu permettant, entre autres, de remplacer votre main pour cliquer par une patte de chien ou de plonger le titre dans un noir total. D’autres modes permettent encore de provoquer une explosion à chaque pression du pot et vous pourrez même expérimenter le mode « hardcore » qui retire purement et simplement le pot de mayonnaise de l’écran, rendant de ce fait le jeu injouable.
Si cette blague vous semble osée, voire répétitive, il est important de noter qu’au-delà des apparences, le jeu propose bien plus de surprises que son prédécesseur. Par exemple, différentes catégories de quêtes qui habilleront de différentes manières votre pot de mayonnaise ou vous plongeront au cœur de parodies de mini-jeux, qu’on vous laisse la joie extrême de découvrir.
Le tout est vendu à un prix dérisoire qui équivaut à celui d’un pot de mayonnaise, histoire que tous puissent se vanter de leurs exploits sur le jeu lors de leurs prochaines soirées mondaines avec des phrases types « t’es pas un vrai gamer, si tu n’as pas cliqué 10 000 fois dans My Name is Mayo 2« .
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