Depuis ses débuts sur le marché du gaming (en 1976 avec sa Color TV-Game 6), l’empreinte de Nintendo dans la pop-culture est indéniable. Mario, Pikachu, Kirby, les personnages d’Animal Crossing… sont autant de figures familières et adorées, certaines d’entre elles étant même des icônes rivalisant avec la souris la plus connue au monde, poste toujours tenu par celle créée par Disney. Leur point commun : leur universalité (c’est d’ailleurs ce qui en fait des icônes). Par conséquent, Pikachu, Mario ou Link, quand ils ne font pas du kart ou des parties de cartes, font toujours les mêmes besognes : Mario sauve des princesses, Pikachu gambade dans l’herbe et pousse des petits cris et l’Hylien, lui, mélange un peu tout ça…
Vous pourriez contester notre point de vue et évoquer la chronologie bordélique de l’univers de Zelda pour souligner la richesse de son lore et, incontestablement, vous auriez raison. Cependant, même si cette chronologie existe, a été dévoilée par Nintendo (et publiée dans Hyrule Historia) ou même commentée et documentée par des personnes sérieuses comme Florent Gorges (Génération Zelda chez Omake Books), nous, on préfère vous dire que si vous vouliez de l’histoire, vous auriez dû vous tourner du côté de Metroid. Parce que ce qu’il manque à Zelda pour en faire quelque chose comme Metroid, c’est un fil conducteur visible…
C’est peut-être d’ailleurs pour ça que Metroid est moins populaire que les séries évoquées plus haut et pourtant, cette histoire qui empreinte tant à Alien est largement plus riche que celle qui entoure la Triforce, mais moins accessible puisqu’un épisode fait plus clairement suite à un autre. Évidemment, comme pour le monde de Link, ce n’est pas avec les premiers épisodes que nous aurions pu nous en rendre compte, notamment parce que les jeux n’expliquaient alors pas grand-chose mais aussi parce que nous les avons découverts avec l’émulation (donc sans notice et son histoire, un point que ne corrige d’ailleurs pas le Nintendo Online Service et son système d’émulation…).
Bref, dans peu de temps, Metroid Dread mettra un point final au combat qui oppose la chasseuse de prime à ces créatures. Par conséquent, en plus de devoir proposer une expérience divertissante (ce qui devrait être l’objectif minimum de tout projet vidéoludique), ce soft aura pour mission de répondre à toutes les questions posées avant de tirer sa révérence, une tâche difficile que les équipes marketing n’ont de cesse de compliquer à coup de teasers rappelant les points d’ombre de ce scénario touffu tout en en ajoutant de nouveaux comme le confirme ce dernier trailer : qu’est-il arrivé aux E.M.M.I. ?
Quel rôle vont donc jouer les Parasites X dans ce jeu ? Sont-ils responsables de la disparition des Chozos ou est-ce la faute des Pirates de l’Espace ? Quels secrets cachent encore la Confédération Galactique (rappelons au passage qu’elle ne s’est pas laissée prier pour tenter de cloner des Metroid ou même Ridley par le passé…) ? Metroid Dread répondra sûrement à ces questions lorsqu’il sortira sur Nintendo Switch le 8 octobre… Ça, ou il suivra le même chemin qu’Alien où des films sortent et ne répondent à aucune question (n’est-ce pas, Ridley Scott ?)…
« Metroid Dread mettra un point final à cet arc narratif » déclare le producteur
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