Officiellement annoncé en mai 2023, Metal Gear Solid Delta: Snake Eater se fait attendre et continue de faire parler de lui. Lors d’une interview donnée à GamesRadar, le producteur de la série MGS, Noriaki Okamura, a donné des pistes sur le pourquoi de l’existence, l’origine d’un tel remake des aventures de Naked Snake.
Initialement sorti sur PlayStation 2 en 2004, Metal Gear Solid 3: Snake Eater nous mettait dans la peau de Naked Snake en 1964 lors de la Mission Vertueuse et de l’opération Snake Eater. Ici, il était question d’empêcher le déploiement du Metal Gear Shagohod, sécuriser l’héritage des Philosophes, combattre le malandrin Volgin et affronter votre ancien mentor The Boss et sa Cobra Unit. Ce florilège de péripéties, vous aurez tout le loisir de le revivre grâce au remake Metal Gear Solid Delta: Snake Eater. Toutefois, aucune date de sortie officielle n’a été communiquée ne nous laissant qu’un énigmatique 2024, qui devient évidemment un 2025.
Dans la chronologie de la saga, ce troisième opus est en réalité le premier nous dévoilant les origines de Big Boss. Et c’est notamment sur ce point que Konami semble vouloir insister. En effet, en 1998, les possesseurs de PlayStation avaient pu découvrir les aventures musclées d’un certain Solid Snake en Alaska. Mais il se trouve que cet alter ego de Kurt Russell période New York 1997 n’était que la face émergée de l’iceberg. Solid étant un clone d’un certain Big Boss, tout comme ses frère Liquid et Solidus.
Bon nombre de joueurs se sont posés la question : quelle histoire veut-on me raconter ? Un début de réponse apparaîtra six ans plus tard dans Snake Eater et tout prendra sens en 2008 avec Metal Gear Solid: Guns of the Patriots. C’est une des raisons pour laquelle Konami a fait le choix d’intituler son remake Metal Gear Solid Delta et non Metal Gear Solid 3. Parce que comment comprendre une histoire si on ne la démarre pas du début ?
Et Noriaki Okamura insiste notamment sur un autre point : la non connaissance de la saga de la part du jeune public :
« L’une des choses qui nous a vraiment poussés à faire le remake, c’est le fait de prendre conscience qu’une grande partie de la nouvelle génération de joueurs, les plus jeunes d’entre eux ne connaissent plus la série Metal Gear. »
Konami, et les équipes au travail sur ce remake, ne souhaitent qu’une chose : que l’héritage de la saga perdure dans le temps et que les nouvelles générations fassent la connaissance d’un monument du jeu vidéo, voilà donc le pourquoi de l’existence de ce remake : le principe de passation, de transmission.
En faisant le choix du Delta en lieu et place du 3, les équipes de Konami s’assurent de l’intérêt des joueurs pour le titre. Certains penseront qu’il s’agit d’une nouvelle licence, tout heureux de se plonger dans un nouvel univers, alors que les autres seront content de retrouver un vieil ami perdu dans l’épaisse jungle soviétique.
Hormis Metal Gear Survive en 2018 (qui a essuyé une mauvaise réception), la dernière incursion dans la saga imaginée par Hideo Kojima datait de 2015 avec Metal Gear Solid 5: The Phantom Pain, épisode conclusif de la saga. En presque une décennie beaucoup de chose a changé dans le paysage vidéoludique : de nouvelles licences ont vu le jour, d’autres continuent de perdurer dans le temps à l’image d’un certain Call Of Duty…
Mais après la sortie de Metal Gear Solid Delta: Snake Eater, quel sera l’objectif ? Proposer un remake de sa suite directe Metal Gear Solid: Peace Walker ? Ou de l’opus qui mondialement fait connaître la série avec Metal Gear Solid premier du nom ? Il est encore trop tôt pour le dire. Pour le moment nous attendons de pied ferme ce remake qui promet une belle retombée dans les années 60 en compagnie de notre espion préféré.
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