Alors que Sonic s’apprête à débarquer une troisième fois sur grands écrans (le 25 décembre prochain), SEGA fait parallèlement l’objet d’une plainte en provenance de l’un de ses anciens contributeurs, le compositeur et musicien Johnny Gioeli. En cause : l’utilisation, ou plutôt (comme on va le voir) la “sur-utilisation” non autorisée de l’une de ses compositions.
Le litige concerne plus précisément le morceau Live & Learn, apparu pour la première fois dans l’épisode Dreamcast Sonic Adventures 2. Un titre qui était alors supposément destiné qu’au seul opus susmentionné. Or, au fil des années et des réalisations, SEGA l’a régulièrement mis à profit, le faisant ainsi revenir au sein d’une vingtaine de jeux. Une utilisation qui, selon Gieoli, porte atteinte à ses droits d’auteurs.
De plus, en se fondant sur les dires du plaignant (rapportés par Polygon), le compositeur aurait été sollicité pour un unique objectif : l’écriture des paroles exclusivement. Toutefois, la réalité, elle, semble avoir été autre. Gieoli aurait, en plus d’avoir façonné le texte, eu un rôle plus que conséquent sur la création du morceau, allant de l’arrangement à sa production, et tout cela, avec l’appui de son propre matériel.
Des allégations qui attribueraient alors au membre de Crush 40 (groupe dont il est le chanteur) la paternité de l’un des titres emblématiques de la série. Une paternité qui aurait dû de fait empêcher SEGA d’utiliser sans consentement ladite composition. Du moins, si l’on se tient aux accusations. Pour l’entreprise nipponne, en revanche, il ne saurait en être ainsi. Des accusations que la société considère d’ailleurs comme étant « sans fondement ».
Toujours est-il que Johnny Gioeli réclame à SEGA quelque 500 000 dollars pour « rupture de contrat » d’une part ainsi que 500 000 autres (au moins) pour les royalties qui lui ont été pour ainsi dire refusés. Des sommes qui devraient ainsi régler le préjudice supposément subi, qui, il le souligne, n’a perçu pour son travail sur le morceau qu’une modique somme d’environ 3 000 dollars.
Alors à qui donnera raison la justice ? Pour l’heure, c’est vers le cinéma que se tourne notre regard, vers cet imminent troisième opus qui justement proposera le morceau en question. Un morceau dont ici l’utilisation est pleinement autorisée par Gioeli.
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