Ce n’est un secret pour personne : s’il y a bien un jeu vidéo qui est chaudement attendu en 2025, c’est bien GTA VI. Et le dire ne sera vu que comme une énième répétition vide de sens. Cela dit, quand l’on s’intéresse un tant soit peu à des données réalisées par quelques analystes, nous pourrions en quelque sorte quantifier cet engouement pour la prochaine entrée de la cultissime saga de Rockstar Games.
Ainsi, d’après la société spécialisée dans l’analyse financière DFC, Gran Theft Auto VI serait, à plus d’un titre, un jeu historique puisque, grâce à ses ventes, il atteindrait un statut particulier : il régnerait non seulement en maître dans sa seule catégorie, mais surpassera également en termes de bénéfices tout produit culturel sorti cette année 2025.
De fait, selon les estimations (notamment relayées par VGC), le prochain hit de RockStar générerait plus de 3 milliards de dollars en une seule année d’exploitation. Un chiffre impressionnant qui équivaudrait ainsi au double de ce qui avait été réalisé par son prédécesseur sorti en 2013. Et, dans ce résultat, les précommandes auraient une part non négligeable, représentant à elles seules un milliard.
Ces prévisions sont intéressantes dans le sens où elles tendraient à rapprocher l’œuvre vidéoludique du blockbuster hollywoodien. Un GTA VI serait un produit culturel de l’acabit d’un gros film estival. Dès lors, le jeu surpasserait (de loin) les plus grosses sorties cinéma de 2024 que sont Vice Versa 2 (avec 1.7 milliard de dollars) et Deadpool & Wolverine (et ses 1.3 milliard). Une comparaison bien tentante, mais qui mériterait néanmoins quelques réserves, le marché du jeu vidéo étant bien différent de son pendant cinématographique.
Cependant, il est d’ores et déjà possible de dire que GTA VI s’annonce imbattable dans sa discipline, tant et si bien que l’on peut se demander quel sera son impact sur l’industrie. Car oui, une telle sortie aura forcément des conséquences, entraînant çà et là ( chez la concurrence) des craintes et des actions en adéquation. Des actions qui, on le pense, pourraient grandement se résumer d’une unique manière : le report de masse. Qui voudrait en effet voir son œuvre sortir dans le plus grand des silences ?
Mais bon, on n’en est pas là. Et, bien qu’un tel scénario soit effectivement plus qu’envisageable, étant donné la réputation que possède la série, on n’est pas à l’abri de quelques surprises. Et c’est d’ailleurs ce en quoi nous met en garde le PDG de Take-Two Strauss Zelnick, reprenant à son compte l’adage du « il ne faut pas crier victoire trop vite ».
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