Retour sur la convention de Lille.
Le week-end des 18 et 19 mai 2019 se sont tenus les Geek Days de Lille, soit deux jours de salons autour des perruques roses et bleues (croisées par dizaines durant le week-end !), et des cultures de l’imaginaire. L’occasion de voir une fois encore qu’à l’instar des métalleux, les geeks sont cools !
En effet, c’est dans une ambiance familiale et faite de sourires que nous avons pu déambuler dans les allées du Grand Palais de Lille. Il n’était pas rare de voir des enfants (et même des plus grands !) réclamer des photos avec les visiteurs costumés, et ces derniers acceptaient systématiquement, et avec un plaisir non feint, de voir le travail sur leur cosplay apprécié !
D’autre part, malgré des allées parfois étroites et très encombrées, nous n’avons pas rencontré de râleurs pestant contre la foule, et encore moins de bousculades. Cools, on vous dit !
Un gros marché
C’est l’aspect le plus important du salon, et de tous les salons du genre : de très, très nombreux stands de boutiques vendant toutes sortes d’objets relatifs à nos licences préférées. T-shirts Batman, Marvel, Star Wars, et consorts ; peluches Totoro ou Pokémon, et figurines et statuettes mettant en scène des personnages de jeux vidéo et de mangas… Si la présence de ces produits sur le site était une évidence, leurs prix étaient eux une bonne surprise : les prix pratiqués par la plupart des vendeurs correspondaient au prix qu’on rencontre généralement en boutique…
Au-delà des figurines et t-shirts, on trouvait d’autres grands classiques des salons, comme les confiseries japonaises (moshis, Kit-Kat, Ramune…), des affiches et DVD, ou les reproductions d’armes des héros d’anime (katanas, épées médiévales…) ; mais aussi quelques stands plus originaux tenus par des artisans. Ainsi, des bijoux confectionnés à la main en origami par Chloé, à des prix plus qu’accessibles, ou des mini terrariums faisant référence aux personnages des films de Miyazaki ou aux Pokémon… Où comment conjuguer savoir-faire et geekerie !
Des étals spécialisés proposaient également des produits relatifs à certaines licences, comme Disney, les inévitables Pokémon ou encore l’univers étendu d’Harry Potter.
Des animations
Outre le marché, les Geek Days proposaient à leurs visiteurs nombre d’animations dont la plupart était accessibles pour le prix du billet d’entrée, sans coût supplémentaire. Des expositions, d’abord. Une exposition One Piece, avec beaucoup de croquis et dessins originaux, ainsi que des dioramas se tenait en plein centre du salon. Une exposition autour de la licence Les Animaux Fantastiques était également accessible
Un atelier d’initiation au sabre laser, accessible même aux plus jeunes, était aussi proposé. Les séances étaient animées par un Maître Jedi et des fans de la saga, et ces derniers proposaient également un photocall aux côtés de personnages comme Chewbacca.
Les habituelles scènes Just Dance et Cosplay, devenues des incontournables des salons étaient bien présentes, tout comme une scène jeu vidéo où il était possible de s’affronter. C’est SoulCalibur VI qui tournait au moment où nous sommes passés.
Des espaces VR étaient installés, afin de découvrir les dernières expériences que propose cette technologies, et de l’autre côté de la frise historique, des machines de rétrogaming étaient mises à disposition par les associations de conservation du patrimoine vidéoludique MO5.com et OrdiRetro. Entre les deux, de nombreuses bornes Switch, et des mini escape-games étaient proposés au public.
Des activités qui demandent de leur consacrer un peu de temps, temps qu’on n’a pas toujours quand on est sur la convention uniquement pour la journée… C’est aussi le problème avec des stands tels que ceux qui proposaient des initiations au japonais, au jeu de rôles sur table, ou à différentes techniques de craft. Autant les animations semblaient intéressantes, autant le temps manquait pour s’y adonner avec l’implication qu’elles réclament.
Des rencontres
Question affrontement, il était aussi possible de jouer contre Marcus – probablement la personnalité la plus populaire du jeu vidéo en France, en tout cas très certainement la plus sympathique. Marcus était aussi là pour dédicacer ses livres et rencontrer ses fans. Comme de nombreux YouTubers, d’ailleurs. Un carré important du salon leur était réservé afin qu’ils puissent rencontrer leurs abonnés.
Les Geek Days de Lille ont également été l’occasion pour nous de découvrir et de rencontrer Marc Rachet, auteur de fantasy passionné, à l’origine d’un projet unique et novateur, la saga InCarnatis. Marc Rachet a en effet conçu une trilogie transmédia dont le texte s’étale sous différentes formes (récits audio, illustations, musique…) grâce à des QR Codes distribués au gré des pages, venant ainsi enrichir l’univers de l’écrit. L’auteur a su nous communiquer son enthousiasme pour le projet, et nous vous en reparlerons très très prochainement…
Un week-end chargé, donc, de ceux dont on revient crevé, mais heureux ! Un bon échauffement pour les gros événements de l’été et de l’automne prochain…