L’Opening Night Live de la Gamescom a été l’occasion de découvrir bon nombre de jeux à paraître et parmi eux figure l’une des perles de l’année 2019 dans sa version « améliorée », à savoir Death Stranding Director’s Cut. On ne reviendra pas sur la stupidité de cette dénomination, chose que même Hideo Kojima a soulignée, mais plutôt sur ce qu’elle va apporter de plus par rapport au jeu original. Un trailer de cette édition a donc conclu le show présenté par un Geoff Keighley plus en forme que jamais.
Tout d’abord, rappelons que Death Stranding Director’s Cut sortira le 24 septembre 2021 exclusivement sur PlayStation 5 et proposera un rendu graphique rehaussé avec deux modes d’affichages possibles, à savoir Performance et Qualité. Le premier nous permettra de profiter du jeu en 4K mise à l’échelle (un upscale en gros) à 60 FPS et le second de pouvoir y jouer en résolution 4K native à 30 FPS seulement. Toujours compatible HDR, cette mouture tirera aussi profit de l’audio 3D si chère à Sony.
Et mine de rien, cette nouvelle version du dernier bijou de Kojima Productions risque bien de se montrer encore plus immersive qu’auparavant. Cela grâce notamment à la prise en charge du retour haptique de la DualSense et des gâchettes adoptives qui entendent proposer différents types de résistances en fonction des actions que l’on effectue. Et lorsque l’on sait à quel point l’expérience utilisateur est importante avec Death Stranding, nul doute que l’apport de ces features ne sera pas négligeable.
Cependant, le terme Director’s Cut implique aussi un réel apport au jeu de base et de ce côté-là il y a à boire et à manger, dans le sens où certaines choses ne nous ont pas semblé hyper pertinentes en l’état, car elles rendent cette fameuse expérience tout bonnement plus simple, amenuisant au passage l’entraide nécessaire entre les joueurs, brisant alors un peu du lien que Kojima avait réussi à créer entre les joueurs avec Death Stranding.
On parle là du jet pack qui permet de franchir de hauts obstacles en un clin d’œil ou même de sauter d’une montagne sans se faire le moindre bobo ou abîmer sa cargaison. Aussi de la Catapulte qui offre la possibilité de lancer très loin notre cargaison et de la faire atterrir tranquillement à l’aide d’un parachute. Adieu les problèmes de surcharge notamment. Ensuite, le robot porteur qui nous accompagne et est capable de supporter une grosse charge, facilitant ainsi nos trajets et nous permettant d’emporter plus de matériel à livrer. On peut le chevaucher et lui assigner un trajet automatique pour qu’il nous y emmène.
Tout ceci est bien sympathique, mais semble faciliter très grandement le périple que vit Sam Porter Bridges. On dirait presque une réponse ou un cadeau pour les personnes qui jugeaient Death Stranding peu accessible du fait de son gameplay et de ses mécaniques de jeu un brin laborieuses, il est vrai, mais qui ont un véritable sens et ne sont pas là juste pour mettre des bâtons dans les roues du joueur. Alors, on ne va pas non plus faire de plans sur la comète et juger sans avoir essayé, mais on reste un chouïa dubitatif pour le moment.
Concernant les autres nouveautés, on trouve un stand de tir avec même un terrain d’entraînement ou encore la possibilité de se refarcir quand on le souhaite les combats de boss. De nouvelles missions et trames scénaristiques seront aussi au rendez-vous avec un côté Metal Gear Solid assumé, plutôt plaisant d’ailleurs. Pour le reste, notons la présence de nouvelles chansons (huit en tout), un armement plus conséquent et la possibilité de faire des courses automobiles et autres cascades grâce à des tremplins. Des véhicules inédits sont d’ailleurs de la partie.
Voilà pour ce qui est des nouveautés de ce Death Stranding Director’s Cut qui semble plus tenir d’une Definitive Edition qu’autre chose, et espérons qu’il saura trouver un nouveau public et convaincre ceux qui ne se sont pas laissé séduire par la mouture PS4, car très franchement, s’il y a bien un jeu qui mérite une seconde chance, c’est bien celui-ci. Il est d’ailleurs possible de précommander le jeu sur le PlayStation Store et de choisir parmi les trois différentes éditions proposées.
Enfin, et parce que cela sera sûrement demandé par la populace possédant déjà le jeu sur PlayStation 4, une mise à niveau vers la version Director’s Cut sera bien possible à moindre frais, c’est-à-dire pour dix euros. En voilà une bonne nouvelle, non ? D’autant plus qu’il pourront aussi profiter du nouveau mode selfie visible dans le trailer diffusé à la Gamescom.
Death Stranding Director’s Cut tissera bientôt des liens avec la PS5
Danceteria
Hideo Kojima parle de la vie après Death Stranding
LD4K4
[Rumeur] Sony aurait refusé le prochain titre de Kojima
Kyujilo