L’un des noms les plus connus derrière la légendaire saga des The Legend of Zelda, Eiji Aonuma en l’occurrence, va très bientôt avoir droit à une distinction toute particulière, en accédant au statut de Chevalier des Arts et des Lettres. Une récompense visant à célébrer un artiste ayant un rayonnement considérable en France comme dans le monde entier. L’annonce a été faite le 2 novembre dernier, pendant la Paris Games Week, par l’autorité compétente : la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, ayant seule le pouvoir de désigner le nommé, qui figure au préalable sur une liste de potentiels candidats définie par le Conseil de L’Ordre des Arts et de Lettres.
Une nomination amplement méritée ? On ne peut le nier, il y a tout un palmarès qui précède ledit homme. Ayant fait son entrée au sein de la série à la fin des années 1990, Aonuma a été l’un des faiseurs à qui l’on doit le diptyque N64 composé d’Ocarina of Time (1998) et de Majora’s Mask (2000). Des productions auxquelles il aura alors participé en tant que co-réalisateur. Ce n’est que quelques années après, en 2003 plus précisément, que l’homme prend du gallon et s’empare des rênes pour voguer sur les grands océans de The Wind Waker.
Ensuite, il continue d’être lié à la série en occupant le poste de producteur, qu’il occupe toujours à notre époque. Et c’est d’ailleurs sous cette casquette qu’il est venu à nous avec Breath of The Wild, l’opus qui a renouvelé la saga, et sa suite à succès sortie en ce début d’année, Tears of the Kingdom, écoulée à quelque 20 millions d’unités dans le monde.
Ainsi, en accédant à ce titre, qui lui sera remis à une date encore inconnue, Aonuma rejoint d’autres noms de l’industrie à l’instar de Peter Molyneux (Fable, Populous), Michel Ancel (Rayman, Beyond Good & Evil), Frédérick Raynal (Alone In The Dark, Little Big Planet) sans oublier son « camarade » Shigeru Miyamoto. Nous pourrions aussi citer Audrey Leprince de chez The Game Bakers (Furi, Haven) ainsi que la directrice de Bethesda France, Julie Chalmette, lesquelles ont respectivement accédé à cette même nomination en 2022 et 2019.
Un énième nom, donc, et certainement pas le dernier, qui aura encore une fois tendance à prouver l’importance à laquelle le jeu vidéo a pu accéder au fil des années. Toutefois, difficile de ne pas voir ici un coup de communication bien appuyé, étant donné les circonstances récentes. L’État a sans doute à cœur de rattraper son erreur après le discours à charge contre la communauté des joueurs prononcé il y a peu.
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