Mike Morhaime n’a pas dit son dernier mot. L’ancien fondateur et PDG de Blizzard Entertainment a quitté son trône en 2018, devenant d’abord simple conseiller avant de tourner définitivement la page en 2019. Mais loin de raccrocher, il revient en 2020 avec un nouveau projet ambitieux : Dreamhaven. Depuis, cette nouvelle entité s’est structurée autour des studios Secret Door et Moonshot Games, tout en s’associant à plusieurs partenaires triés sur le volet, comme Game River et Fuzzy Bot.
Après quelques annonces discrètes, Dreamhaven a frappé fort hier avec un showcase en grande pompe : quatre jeux dévoilés, Geoff Keighley à la présentation, un super décor et un focus appuyé sur sa prochaine grosse sortie.
La présentation suivait une logique implacable : ouvrir avec Sunderfolk, l’un des premiers jeux annoncés par l’éditeur il y a quelques années, enchaîner avec Mechabellum et Lynked: Banner of the Spark, deux titres de studios partenaires déjà disponibles (histoire de faire rentrer des fonds), puis consacrer un bon quart d’heure à ce qui semble être le véritable fer de lance de Dreamhaven : Wildgate. Regardons un peu tout ça.
Ce qui frappe immédiatement une fois la présentation terminée, c’est l’originalité qui se dégage de chaque projet. Chacun semble réinterpréter les codes de son genre pour les tordre de manière intéressante. Sunderfolk, par exemple, propose une approche astucieuse – sur le papier – du jeu de plateau vidéoludique en le transformant en une expérience canapé, où le smartphone devient la manette. De son côté, Mechabellum revisite l’auto-battler stratégique en intégrant des mécaniques qui évoquent le RTS, mais sans la pression constante propre au genre.
Évidemment, Wildgate attire le plus gros de l’attention, affichant une ambition bien supérieure aux autres titres de l’éditeur. Difficile à catégoriser, son concept semble surfer sur la vague du jeu coopératif initiée par Sea of Thieves, tout en empruntant des éléments aux battle royales à la Fortnite et aux jeux d’extraction comme Dark and Darker ou Escape from Tarkov.
Son style visuel, très cartoon, rappelle Wildstar (dont le nom n’est d’ailleurs pas sans évoquer une certaine coïncidence). Un choix esthétique assumé qui a l’avantage de ne pas trop vieillir avec le temps.
Difficile de ne pas voir le potentiel du jeu : cinq équipages de vaisseaux spatiaux s’affrontent pour s’emparer d’un artefact aux riches promesses et le ramener à bon port. Entre les pièges et les embûches évoquées dans les différentes bandes-annonces, le FPS semble miser sur un cocktail explosif mêlant récupération de loot, abordage de vaisseaux ennemis et gestion de son propre appareil. Le tout évidemment en jeu service.
Le futur de Dreamhaven semble être tout tracé, des promesses pertinentes, un budget alloué à la présentation digne des plus gros studios et une superstar à l’antenne, reste à voir si tout cela représente une vrai réussite ou une grande fumisterie…
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