En dépit d’une prestation en demi-teinte, le show de Sony a réussi à sauver quelques meubles avec de jolies surprises dont Dragon’s Dogma 2 fait partie ! Il était temps, nous direz-vous, tant le jeu a longtemps été relégué au statut de projet embryonnaire, se contentant d’un pâle logo et de baragouinages de son directeur, le fantastique Hideaki Itsuno. Si ce nom ne vous dit rien, il s’agit de l’autre grand Monsieur de la saga Devil May Cry (avec son créateur Hideki Kamiya) dont il a repris le flambeau dès le second épisode qu’il a d’ailleurs sauvé de la catastrophe industrielle.
Du sang a coulé sous les ponts et si le sieur a poursuivi son bonhomme de chemin sur la série, endossant même le rôle de producteur pour le reboot de Ninja Theory avant de revenir à ses premiers amours pour le cinquième, une infidélité au beat’em up l’a poussé à travailler sur le premier Dragon’s Dogma, un action-RPG sorti en 2012. Depuis cette date, il faut avouer que nous étions plus proches du désert de Gobi que de l’opulence malgré la sortie plus tardive de l’expérience améliorée Arisen, ses différents portages et une adaptation Netflix loin d’être indispensable.
Mais alors, l’attente est-elle bien justifiée pour ce Dragon’s Dogma 2 ? Bien sûr que oui tant le monde présenté semble vivant, ce qui faisait parfois défaut à son prédécesseur en raison des limitations techniques. Si nous ressentons toute l’influence « médiévale fantastique » dans le trailer, force est de constater que l’originalité est à la traîne au profit de la sécurité, le recours aux valeurs sûres étant apparemment de mise. Constatation confortée par le communiqué de Capcom :
« Le Dragon ayant arraché son cœur, l’Insurgé n’aura de repos qu’au trépas de ce redoutable ennemi au souffle enflammé, symbole vivant de la destruction du monde. […] Trois êtres mystérieux d’un autre monde, appelés Pions, pourront accompagner l’Insurgé tout au long de son voyage. »
Du grand classique pour les habitués. Pour les autres, vous découvrirez la nécessité de mélanger les classes (guerrier, archer, healer…) afin de défaire vos ennemis et les fameux « Pions » seront là pour vous assister. Rien de bien neuf, car ceux-ci constituent la pierre angulaire du système de jeu. Pour faire simple, il s’agit d’êtres désincarnés que vous pourrez faire progresser ou renvoyer à votre guise. L’expérience accumulée servira éventuellement un autre joueur, ces gardes étant interchangeables ! Une autre façon de penser la coopération et de belles promesses en perspective.
Pas de quoi crier au génie du renouveau, loin de là, mais attendons d’en savoir plus, car juger la profondeur d’une œuvre en moins de deux minutes est délicat. Quoi qu’il en soit, aucune date ne vient clore cette présentation et il y a fort à parier que pour 2023, les carottes sont cuites ! La sortie de Dragon’s Dogma 2 est prévue sur PS5, Xbox Series et PC. Si vous avez manqué les belles frimousses inhérentes à l’inspiration du chara-designer, nous ne saurions que trop vous conseiller d’y remédier…
Dragon Dogma: Dark Arisen dans votre (grande) poche
Team NG+
Test Dragon’s Dogma: Dark Arisen – Dragon de poche (non, pas Dracaufeu)
City
Test Devil May Cry 5 – Tentons le diable
Misan