Alors que Donkey Kong Bananza, la nouvelle exclusivité majeure de la Switch 2 après Mario Kart World, est attendu pour demain, les premiers aperçus publiés par la presse spécialisée commencent à tomber. Si les retours sont globalement positifs, plusieurs journalistes ont mentionné de légères, mais notables, baisses de framerate lors de scènes particulièrement intenses.
Le gameplay avant la fluidité
Interrogé à ce sujet par le quotidien espagnol La Vanguardia, le directeur créatif du jeu, Kazuya Takahashi, ne nie pas ces fluctuations et les explique comme un choix de design délibéré. Pour lui, la priorité a été donnée à l’impact visuel et au fun :
« Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte. Tout d’abord, nous avons utilisé différents effets, comme par exemple du slow motion, pour mettre l’accent sur les impacts. Deuxièmement, comme le monde entier du jeu est construit via des voxels, il y aura des moments de changements majeurs et de destruction de l’environnement. Nous savons que cela risque de donner des baisses de performances à certains moments. Nous avons priorisé le fun et le gameplay au détriment de la fluidité sans faille. »
En d’autres termes, les développeurs assument pleinement ces baisses de performance, les considérant comme le prix à payer pour des séquences de destruction massives et spectaculaires, qui sont au cœur de l’expérience.
Cette ambition technique est la raison même pour laquelle le jeu est une exclusivité Switch 2. Kazuya Takahashi révèle que le développement avait initialement débuté sur la Switch première du nom. Cependant, l’équipe s’est vite rendu compte que pour atteindre sa vision – un monde entièrement destructible à grande échelle – la puissance de la nouvelle console était indispensable. La Switch 2 a donc permis de concrétiser cette vision, comme il le précise :
« La Switch 2 nous a permis de créer une variété de matériaux extrêmement riche et de modifier l’environnement à très grande échelle. Comme la destruction est au cœur du gameplay, nous voulions absolument préserver ce moment où un joueur observe une partie du terrain et se demande : ‘Est-ce que je peux la détruire ?’ L’objectif étant de créer un effet de surprise majeur et impactant pour qui tient la manette. »
Les limites de la Switch 2 déjà atteintes ?
Au vu de la qualité des graphismes, et du fait que le jeu tourne quasiment toujours à 60 fps, difficile de nier la qualité du travail de développement. Cependant, ces quelques baisses de framerates interrogent : à peine un mois après la sortie de la console, Donkey Kong Bananza pousse-t-il déjà la Switch 2 dans ses derniers retranchements ? Ou bien faut-il y voir la marque d’un jeu à la vision technique sans compromis, qui sera sans doute encore mieux optimisé par les développeurs dans les années à venir en gagnant en compétence sur la nouvelle née de Nintendo ? Seul l’avenir nous le dira.
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