S’il faudra du temps aux Suédois de Paradox pour doter Crusader Kings III d’une panoplie de contenus supplémentaires à même rivaliser avec ceux de son illustre prédécesseur, le dernier-né de la franchise continue cependant de recevoir des DLC intéressants ajoutant des mécaniques culturelles, politiques et, parfois, centrées sur une région précise.
C’est le cas ici des « Packs de saveur », ces DLC à 10 euros qui nous ont déjà invités au sein de la Scandinavie des jarls et des huskarls, puis dans l’Espagne de l’affrontement culturel et politique entre musulmans et catholiques lors de la Reconquête. Cette fois, c’est l’Iran monte sur scène, au travers de l’Héritage Perse qui donne son nom au DLC, et celui-ci va bénéficier de nouveautés visuelles ainsi que de nouvelles mécaniques de jeu pour les nations de cette région à l’histoire riche et située au carrefour des civilisations.
Ainsi, la principale mécanique inédite introduite dans ce DLC pour Crusader Kings III est l’Intermède Iranien. Au IXe siècle, le califat abbasside est en déclin et les princes iraniens cherchent à obtenir leur indépendance, tandis que d’autres souhaitent forger un nouvel empire régional. Mais tous pourraient bien assister, impuissants, au renouveau du califat. Tout un éventail de décisions possibles et de choix culturels devrait permettre au joueur de réécrire l’Histoire.
De plus, la gouvernance des clans et la protection des frontières seront essentielles dans ce nouveau DLC et semblent jouer un rôle prépondérant dans le destin des nations de la région. On aimerait d’ailleurs que Paradox étoffe ces mécaniques par la suite et les rendent accessibles à d’autres cultures, tant certaines régions et cultures du jeu manquent toujours d’intérêt.
En plus de ces additions au gameplay, de nouveaux bâtiments, courtisans, hommes d’armes, huit nouvelles musiques et plusieurs nouveaux vêtements seront ajoutés, de même qu’une retouche de l’interface qui va adopter un style artistique d’inspiration iranienne. Il n’y a pour l’instant aucune date de sortie officiellement avancée par le studio, même si l’on se doute que le contenu sera disponible avant la fin de l’année.
Décriée au départ, cette stratégie marketing adoptée pour Crusader Kings III où s’alternent des DLC régionaux ou thématiques d’une dizaine d’euros et des extensions massives à 30 euros paraît aujourd’hui assez équilibrée et saine pour l’avenir du jeu sur le long terme. Il ne manque finalement à Crusader Kings III plus que l’annonce de la formation d’une Custodian Team, sur le modèle de celle qui travaille sur Stellaris, pour garantir une longévité certaine au jeu.
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