Dans le tome 10, Emma était au centre des débats, avec un niveau de tension plus élevé que jamais, le tout devant nous mener à l’affrontement tant attendu au centre de Goldy Pond. The Promised Neverland tome 11, comme nous vous l’avions dit, va permettre de clôturer l’arc, promettant d’être fort en action et en émotion.
(Critique The Promised Neverland tome 11 réalisée à partir d’une version fournie par les Éditions Kazé)
Le pitch de The Promised Neverland (no spoil)
The Promised Neverland nous narre les aventures de Emma, Norman et Ray, les trois protagonistes principaux que l’on nous présente au début du premier tome. Ces trois amis vivent depuis presque toujours à l’orphelinat Grace Field House, aux côtés de nombreux autres enfants, plus jeunes pour la plupart. Aimés et choyés par la gouvernante qu’ils appellent tous Maman, ils ont absolument tout ce qu’il faut pour vivre une vie heureuse et paisible, dans l’attente d’être recueillis par une famille aimante.
Cependant, le code d’identification tatoué sur le cou de la jeune Emma (voir image ci-dessus) ne vous aura sûrement pas échappé, et vous avez déjà dû commencer à imaginer tout un tas de choses pouvant justifier ce fait. À ce sujet, on peut vous le dire clairement, il se trame quelque chose de pas net dans cet orphelinat, et le calme et le bonheur apparents ne sont en réalité qu’une façade servant à masquer une vérité complètement sordide. Cette vérité, certains vont l’apprendre bien malgré eux, et c’est à cet instant que la décision de s’échapper sera prise pas nos trois protagonistes. Nous ne vous dirons pas ce qui se cache derrière tout ça, mais soyez certains que quoi que vous puissiez imaginer, même si vous tapez dans le mille, vous serez toujours surpris par les retournements de situation qu’apporte The Promised Neverland.
Au final, il s’agit d’un shonen mêlant psychologie, survie, et suspense dans un univers complexe imaginé par le scénariste Kaiu Shirai et dessiné par Posuka Demizu, dont les enjeux vont bien plus loin que ce que laissent paraître les tout premiers tomes. De plus, vous risquez d’être plutôt séduit par le dessin, qui joue continuellement avec les genres, afin d’apporter un contraste parfait entre l’enfance, la naïveté qui s’en dégage, et les horreurs que charrie le monde extérieur.
La critique du tome 11 – (Voir la conclusion pour un avis rapide sans spoil)
The Promised Neverland tome 11 débute tout de suite en nous mettant sous tension, puisque l’on se retrouve au cœur de l’affrontement final. Emma a été rejointe par Ray et notre homme mystérieux, et dans les toutes premières pages, ils arrivent enfin à briser le masque protecteur du Grand-Duc Leuvis. C’est alors l’occasion de découvrir un peu plus cet ennemi, et plus généralement les forces et faiblesses de ces démons humanoïdes.
Là où ce volume impressionne, c’est qu’il met plus ou moins tous les protagonistes au cœur de l’action. L’auteur a donc réussi à rendre l’action très lisible et cohérente malgré le grand nombre d’intervenants. Le combat en lui-même est d’ailleurs parfaitement mené, et démontre encore une fois le talent analytique du scénariste qui ne laisse rien au hasard, mettant toujours autant l’accent sur la stratégie. En plus de l’écriture, le dessin est toujours aussi convaincant (qui en aurait douté venant de Posuka Demizu), et parvient grâce à son trait si particulier à nous imprégner de l’émotion et de la terreur présentes sur le champ de bataille.
Émotion, stratégie, tension, l’auteur a parfaitement su gérer la fin de son arc, et lors de la descente post climax, nous pouvons enfin profiter d’une accalmie pour nous satisfaire des retrouvailles entre Lucas et l’homme inconnu dont le nom se trouve finalement être Yugo. Le dernier tiers ne sert ni plus ni moins qu’à lancer le prochain arc, et le moins que l’on puisse dire c’est que le calme aura été de courte durée. À peine le temps de retrouver les petits et de se réjouir des retrouvailles qu’il est déjà temps de s’inquiéter de la suite des événements. La course vers l’avant continue donc presque sans interruption, et le danger qui s’annonce maintenant ne sera visiblement plus simplement composé de démons, mais d’humains tout aussi sordides.
Ceux qui pensaient que l’arc de la fuite de l’orphelinat ne pouvait pas être égalé vont certainement changer d’avis avec la fin de l’arc Goldy Pond. The Promised Neverland tome 11 s’avère très intense sur ses deux premiers tiers, avec un affrontement plus impressionnant que tout ce que nous avions eu jusqu’à présent, et ce, toujours en jouant sur l’aspect stratégique, plutôt que sur des power up outranciers.
Le dernier tiers sert clairement à introduire le prochain arc, et le peu qu’il nous offre en informations donne déjà très envie de lire la suite.