Halloween approche à grands pas, amenant avec lui le désir de s’infliger une bonne dose de terreur, que ce soit devant un jeu ou devant un film. Profitant de cette période de prédilection, les cinémas ont accueilli cette semaine le tout dernier épisode de la célèbre licence Halloween, mettant une nouvelle fois en scène Michael Myers dans Haddonfield. À cette occasion, on vous propose une critique du film Halloween Kills, qui est la suite de l’opus de 2018 qui n’avait laissé qu’un goût amer dans la bouche des fans.
Le mal meurt ce soir !
Il est vrai que c’est avec une certaine appréhension que les fans de la série sont retournés au cinéma cette semaine, la faute à un dernier opus n’ayant d’Halloween que le nom, et Jason Blum ne nous proposant alors qu’une pâle copie plus ridicule que terrifiante. Mais il semblerait que le réalisateur se soit relevé plus fort de ces critiques et mieux encore, qu’il les ait prises en compte. En effet, Halloween Kills se montre bien plus prometteur que son prédécesseur en termes d’horreur.
Celui-ci fait directement suite à l’opus de 2018, puisque les deux films se passent tous deux durant la même nuit d’Halloween. Face à la recrudescence de meurtres dans la belle ville d’Haddonfield, la population décide de se lancer dans une véritable chasse à l’homme derrière un croquemitaine plus meurtrier que jamais. Car oui, un Halloween n’a jamais aussi bien porté son nom que celui-ci ! Michael Myers comptabilisant pas moins de 26 meurtres durant toute la durée du film, le tout avec une apparence légèrement retravaillée qui fera rêver tous les joueurs de Dead by Daylight.
On se plaignait d’un tueur un peu trop timide. Cette fois-ci, le mal à l’état pur a su montrer son côté bestial voire sadique, n’hésitant pas à massacrer femmes et enfants pour la plus grande joie des spectateurs en manque d’hémoglobine. Il faut en même temps reconnaître que comme pour le scénario, les protagonistes sont criants de bêtise dans ce volet, ce qui constitue le plus gros point noir du film. Se jetant tête baissée sur le tueur, ou le ratant au pistolet alors qu’il est à deux mètres d’eux dans un couloir étroit, on finit réellement par souhaiter leur mort.
Et pourtant, il ne s’agit pas ici du sempiternel groupe de jeunes commun à tous les slashers, mais au contraire de toutes les anciennes victimes ayant survécu au tueur. Le message est clair, Jason Blum souhaite renouer avec les prémices de la licence. Que ce soit par la reprise de scènes cultes, ou de la bande-son du film de 1978, tout respire l’hommage dans ce film. On prendra donc un certain plaisir à voir Michael Myers achever ce qu’il a commencé dans Halloween, et avec un certain panache, reconnaissons-le.
On notera qu’au-delà de la stupidité du film, Halloween Kills se livre à une critique de l’Homme, montrant les habitants d’Haddonfield en proie à une hystérie collective, formant des rangs presque aussi monstrueux que notre tueur. Un point de vue qui fera sans doute sourire ce cher John Carpenter. Après une fin dont nous ne vous dévoilerons rien afin de vous laisser la surprise, le constat est que l’on ressort du cinéma satisfait de cette séance et bien plus léger concernant un éventuel troisième opus.
Après un premier opus pas franchement glorieux, on peut dire qu’Halloween Kills s’en sort avec les honneurs. Si Michael Myers n’aura pas son pareil pour massacrer avec poésie ses victimes, le scénario ne viendra qu’alourdir l’histoire déjà bien bancale de la trilogie. Reste à savoir ce que nous réservera le prochain opus, Halloween Ends, déjà prévu pour octobre prochain.
Le film Mortal Kombat s’offre un premier trailer sanglant et impressionnant
Riku
Resident Evil: Welcome to Raccoon City – Premier trailer et un lien vers Code Veronica
Kyujilo
Un film d’horreur Animal Crossing en chantier… ou presque !
Riku