Après Quantum Error, et la volée de bois vert qu’il s’est pris dans la face, on pensait TeamKill Media trop refroidi pour continuer ses projets. Mais il n’en est rien, et le voilà désormais avec un autre projet (toujours destiné à la PlayStation 5) du style action/horreur intitulé Code Violet. Alors une nouvelle pièce digne de montrer le studio sous un meilleur jour ? Pas sûr, à la vérité, ce nouveau titre fait assez peur.
Déjà d’un point de vue scénaristique, Code Violet semble fortement pénalisé par une trame assez commune : l’humain a été contraint d’émigrer sur une autre planète, un complot engageant un grand nom de la bio-ingénierie, une héroïne en proie à des créatures… Oui, rien d’original. Pire encore, le jeu, dès sa présentation, semble cruellement manquer de crédibilité.
Par le biais d’une voix off ô combien exagérée, des images se voulant stylisées, le trailer du TPS offre un faux grandiose tristement kitch. Mais, là n’est pas le plus déplorable. Avec son protagoniste à la chevelure remarquable et la présence de gros dinosaures bien furieux, il est presque possible de crier à la copie d’une certaine œuvre signée Capcom.
Une « sur-inspiration » préjudiciable ? Eh bien, si la société nippone ne trouve pas de motifs de plainte sur un point de vue légal, est-ce pour autant tolérable pour le joueur ? Car finalement, il est difficile de voir là-dedans qu’un simple hommage à une œuvre qui aurait possiblement marqué les développeurs. Au contraire, tous les ingrédients semblent réunis pour exploiter un imaginaire, une nostalgie partagée par toute une communauté.
Taxer immédiatement Code Violet de malhonnête, sans même l’avoir vu réellement à l’œuvre serait probablement un jugement un peu précipité. Qui sait peut-être sera-t-il un jeu plein de surprises ? Seulement voilà, le souvenir de son prédécesseur est encore bien trop ancré pour pouvoir le balayer d’un revers de la main.
Mais faut-il forcément y voir derrière cela de mauvaises intentions ? Probablement pas. TeamKill Media ne pourrait finalement être qu’une victime de son trop plein d’ambitions. Des ambitions qui, en dépit du manque de moyens et de savoir-faire, l’oblige à lorgner du côté des blockbusters.
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